Citations de Abd al Malik

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L'intégration d'un racisme devenu inconscient est bien plus insidieuse que les insultes que j'ai entendues étant jeune.

La laïcité signifie que dans la société nous sommes définis par notre citoyenneté, et en aucun cas par notre religion.

Les valeurs républicaines sont porteuses de spiritualité.

Revaloriser l'islam, en tant que spiritualité, est le meilleur moyen de lutter contre l'intégrisme.

Les livres ont changé ma vie.

L'islam est méconnu, par les musulmans eux-mêmes et par les autres.

Les gens des cités ne sont pas responsables de ces ghettos, ils en sont la conséquence.

Dans une cité comme la mienne, on intègre vite le sentiment d'être des Français de seconde zone.

Enfants de banlieue, on grandit dans la peur, celle qu'on inspire et celle qu'on éprouve.

On a traité de rêveurs et d'utopistes tous ceux qui, dans l'histoire, ont fait bouger les choses.

La spiritualité est le souffle qui habite les principes, sans lequel ils restent des fantômes évanescents.

La foi n'est pas seulement religieuse. La foi est surtout une fidélité à soi-même.

L'irrévérence va de pair avec la culture, l'intelligence, la morale. Seule, elle devient gratuite.

En comprenant l'islam comme spiritualité, j'ai aussi compris le catholicisme

J'ai grandi avec les auteurs comme avec des grands frères, ils sont devenus mes tuteurs.

La République, mère symbolique, a le devoir de prendre soin de ses enfants les plus faibles.

Lorsqu'on sépare le dogme de l'esprit, on risque tous les intégrismes, de l'Inquisition au terrorisme.

Nous avons besoin de pédagogie, d'émissions qui décryptent, éduquent au lieu d'attiser les conflits.

Quand j'entends les politiques parler, je n'entends pas de souffle, seulement un discours creux, sans âme.

Je m'en suis sorti grâce à cette chance d'aller dans l'enseignement privé, et ce n'est pas normal.

Je ne porte la voix de personne et je m'adresse à tout le monde.

La foi, c'est être fraternel concrètement, dans ses amitiés, sa famille et savoir que notre destin est grand s'il nous est commun.

J'ai été reçu par des ministres de la Culture qui m'ont fait visiter leurs bureaux : leur fierté s'arrêtait au mobilier.

On m'a souvent demandé de quel pays je viens, mais je suis né en France, j'écris en français, je rêve en français.

République, ô ma République, mais pourquoi donc ne m'as-tu pas dit que tu m'aimais ?

La véritable irrévérence aujourd'hui, c'est faire du lien dans une époque qui sépare les êtres.

Il faut avancer et refuser le refus. On m'a souvent dit non et je ne l'ai jamais accepté.

L'école, c'est crucial : le début détermine la fin.

Les religions sont soeurs, il faut l'apprendre pour magnifier la communauté nationale, celle qui rassemble.

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