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Reçois l'inconnu à la mesure de ses vêtements et dis-lui adieu à la mesure de son intelligence.
Abla Farhoud
Dans ma famille, on ne vieillit pas, on meurt. Grands-parents, tantes, oncles, père, mère, plus personne pour m'apprendre les lois de la vie.
Je ne sais pas pourquoi l'amour qu'on n'a pas devient plus important que l'amour qu'on a.
J'aurais tant aimé que quelqu'un me prévienne de la vie.
Chacun sème son verger avec sa propre intelligence.
Une main vide est une main sale.
J'apprendrai à gérer la perte, la dégénérescence, la déchéance, la dégradation, la détérioration, le naufrage. Je gère le pourrissement, le délabrement, les dégâts, la perte. J'apprendrai. J'apprendrai.
La bonté se place au-dessus de la générosité parce qu'elle n'a rien à voir avec les convenances.
Comme moi quand je lavais la vaisselle, des larmes coulent sur ses joues, parfois. Elle ne les essuie pas. Elle sait que les larmes que l'on laisse couler prennent la couleur de la peau.
Je sais aujourd'hui que la souffrance des mères qui mettent fin à leur vie est plus grande que l'amour qu'elles ont pour leurs enfants. J'ai eu de la chance. L'amour pour mes enfants était plus grand que ma souffrance.
N'enseigne pas à ton enfant, le destin s'en charge.
On ne reconnait que ce que l'on connait déjà intérieurement, sans le savoir peut-être. Connaître, c'est "naitre avec".