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Une promesse de femme, c'est comme une corde tendue ; ça ne tient pas longtemps.
Adrien Thério
Qu'est-ce que le monde deviendrait s'il pouvait un jour donner une réponse à toutes les questions qu'il se pose ? Aussi longtemps qu'il faudra chercher, la vie sera supportable...
Quand, avec les années, mon grand amour s'est peu à peu transformé en amitié douce et belle j'ai fini par comprendre que l'amour est la chose la plus injuste du monde, qu'il est distribué sans aucun discernement.
On a beau ne pas être superstitieux, on craint toujours les malédictions des gens.
Il faut avoir peu d'ambition et encore moins d'idéal pour se sentir à l'aise dans l'enseignement.
La pureté, cette sorte de chose qui rend tout exsangue, qui brise tous les bons mouvements de l'être, qui vous empêche de jouir de la vie, qui rend les âmes squelettes.
Combien faudra-t-il ajouter de siècles à ceux qui sont derrière nous pour ne plus avoir honte de nos sensations ?
Quand on se cherche des puces, on finit par devenir pouilleux.
Si le Christ avait pu prévoir ce qu'on lui ferait dire après son départ, il n'aurait jamais osé parler en paraboles.
Le jour de pluie est un jour idéal, le seul où les parents s'ingénient à nous trouver quelque chose à faire sans y parvenir.
Les hommes sont plus forts que les dieux. Ils peuvent tout chambarder, tout détruire, tout refaire, tout recommencer, tout rassembler à leur manière, mais ils n'en sortent jamais indemnes.
L'amour est la chose la plus injuste du monde, il est distribué sans discernement. La plupart du temps, celui qui aimer ne reçoit rien en retour, et celui qui est aimé reste indifférent devant la passion de l'autre.
Les femmes sont toutes pareilles. Toujours prêtes à aller au bout du monde pour un homme.
Un seul être suffit quand il faut tout donner.
Ce qu'il y a de plus dur dans la vie, c'est d'être obligés de se détacher de ce qui nous est le plus précieux, ce pour quoi on donnerait tout. Comment continuer à vivre ?
En amour comme en autre chose, il faut se soumettre. La passion du coeur, c'est une chose que tu peux conduire mais que tu ne peux empêcher d'être, à certains moments.
Ne nous leurre-t-on pas depuis des siècles à propos des avantages et de l'utilité de l'éducation ?
C'est toujours des bagatelles qui sont à la source des révolutions.
Une vie paisible sous le regard de Dieu a toutes les chances de régénérer le monde.
Si tous les parents choisissaient les noms de leurs enfants avec soin, le monde en serait changé. Un nom, c'est la moitié de la personnalité.
Quoiqu'il en dise, et à son insu, l'homme garde toujours au fond de son coeur un reste de rancune envers celui qui lui a fait du mal, même s'il est bien convaincu qu'il n'en est rien.
L'esclavage nous est quelquefois un bien plus cher que la liberté.
C'est l'un ou c'est l'autre. La vie en rose ou la vie en noir. Tout au moins pour la plupart des gens.
Entrer dans l'enseignement, c'est un peu comme entrer dans l'enfer. Il est difficile d'en sortir.
Donnant donnant. C'est toujours ainsi que cela se passe dans la vie. Sauf quand on est marié. Alors il faut donner constamment sans être sûr de toucher quelque chose en retour.
L'éducation ne change pas grand-chose aux manières ni aux goûts des gens. On naît avec un héritage. On passe une partie de sa vie à vouloir s'en défaire.
Les étudiants. Ils discourent sur tout mais n'ont d'idées sur rien. Ils sont vides comme des urnes et ils veulent donner à boire à tout le monde.
Ne vaut-il pas mieux parler tout seul que de ne pas parler du tout ?
Si tous les gens qui s'aiment se mariaient, ça ferait du beau ! Tous ces divorces en perspective. Et toute une morale à refaire. L'Eglise n'y tiendrait plus.
Un bonheur ne peut pas être complet tant que la peine n'y entre pas pour quelque chose.