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Le meilleur moyen de vivre une existence pleine d'idéal, tout en s'épargnant d'amères déceptions, est sûrement de garder son coeur pour Dieu seul.
Adrienne Maillet
Il ne faut pas mépriser les bienfaits de vivre, même si l'on est sevré de ses plus grandes affections.
La véritable charité est bienveillante, patiente, ne s'irrite pas, excuse tout, croit tout, supporte tout, ne soupçonne pas le mal !
On a si peu de mal à croire ceux qui nous louent.
Les hommes sont intéressés lorsqu'ils prodiguent des attentions aux femmes.
Le travail, quelle belle chose ! S'il n'existait pas, il faudrait l'inventer, ne fût-ce que pour anesthésier les ennuis !
Pourquoi faut-il que le beau cache souvent tant de laideurs ?
Les mariages de raison ne sont pas les plus malheureux.
Quand on a affaire à la justice, il faut s'armer de patience.
L'amour ne se commande pas : n'aime point qui veut et le coeur ne se fixe pas toujours où il devrait.
Un amour sans jalousie est un amour imparfait.
La vie d'hôtel est une vie fausse, toute de surface ; elle n'a rien de profond ni d'enviable, puisque le coeur semble ne pas y avoir de place.
La réputation qu'on nous prête ne change rien à ce que nous sommes en réalité. Voilà pourquoi il faut mépriser les jugements plus ou moins faux que l'on porte sur nous.
La douleur morale est plus cuisante que la douleur physique ; l'ennui, la séparation, sont des maux capables de causer les pires ravages, même chez les personnes les plus plus fortes.
Le temps peut causer de grands ravages, multiplier les ruines, anéantir les splendeurs architecturales, jamais il ne parviendra à détruire chez l'homme, quel que soit son âge, la conscience du beau.
Combien on a tort de croire à ses chagrins éternels ! Une âme aimante parvient toujours à guérir le coeur le plus meurtri.
Les goûts ne se discutent pas. Mais ils se cultivent.
Un homme qui souffre demeure un grand enfant pour une femme, même s'il est son aîné.
La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même.
La sécurité a du bon... la lutte aussi, surtout quand on en sort vainqueur.