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C'est bien pratique de se morfondre dans des histoires anciennes pour ne pas en vivre de nouvelles.
Agnès Ledig
L'existence ne peut-elle donc pas se contenter des jolies choses pour qu'on en profite pleinement quand elles surviennent ? Doit-elle vraiment mettre son petit grain de sable dans les rouages du bonheur pour qu'il tourne un peu moins rond ?
Aider une personne en difficulté à traverser la rue met du baume au coeur pour l'heure qui suit.
Nous sommes la somme de nos choix mais aussi de nos non-choix. Il faut assumer, et les regrets ne changent pas le passé. Par contre ils ternissent le présent.
Le temps passe et panse. La vie grouille et débrouille. Les braises incandescentes se consument doucement sous le tas épais de cendres froides et grises. Et puis, un jour, il y a un petit souffle, quelques brindilles, et le feu repart.
La poisse c'est comme la bêtise humaine, elle est inépuisable.
La vie continue en m'ayant mis entre parenthèses. Je veux savoir ce qui se passe hors des parenthèses. Je ne veux pas être trois point de suspension entre ces foutues parenthèses.
Ne baisse pas les bras, tu risquerais de le faire deux secondes avant le miracle. Ce proverbe arabe, je l'applique depuis des années.
Ainsi va la vie, elle se nourrit d'impermanence, et c'est l'impermanence qui fait que la vie est vie. Le passé laisse une trace comme les pas dans le sable, mais c'est vers l'avenir que l'on marche.
On apprend la vie toute sa vie... et même en mourant on apprend encore la vie.
Le silence a cette vertu de laisser parler le regard, miroir de l'âme. On entend mieux les profondeurs quand on se tait.
Le temps n'aide pas à oublier mais à s'habituer. Comme les yeux qui s'accoutument au noir.
Il y a des hommes lourds qui pensent être couillus comme des taureaux de concours, qui écrasent de leur virilité malsaine les femmes trop fragiles, et il y a des hommes élégants et délicats qui les considèrent et les respectent dans leur fragilité.
Être amoureux, c'est avoir le corps qui vibre et entendre cogner son coeur accroché à un gros élastique solide.
L'empathie c'est de tendre la main à celui qui est dans le trou, ce n'est pas sauter dedans pour l'aider à remonter.
La vie est un grand jeu, on y pioche quelques cartes, on choisit les meilleures, on garde les atouts.
Vivre au rythme des saisons, s'organiser selon ses besoins, et parfois ses envies, est un luxe qu'aucun argent ne peut acquérir.
C'est ça la vie. C'est ça l'amour. C'est courir pieds nus. Savourer quand le sable est fin ou l'herbe douce. Accepter le gravier et parfois le verre pilé. Et se dire qu'on avance malgré tout, quelle que soit la surface. Les écorchures cicatrisent quand même.
Ce n'est pas la vie qui est belle, c'est nous qui la voyons belle ou moins belle. Ne cherchez pas à atteindre un bonheur parfait, mais contentez vous des petites choses de la vie, qui, mises bout à bout, permettent de tenir la distance.
Être amoureux, c'est sentir son coeur vibrer autrement, et cogner un peu plus.
On soigne un corps qui abrite une âme. Quand celle-ci est torturée par des pensées, comment le corps peut-il être pansé ?
Pourquoi on m'envoie toutes ces choses à vivre ? J'ai fait quoi de si grave dans une autre vie pour payer autant dans celle-ci ? J'espère que la prochaine sera meilleure.
Quand on s'attend au pire, le moins pire a une saveur toute particulière, que vous dégusterez avec plaisir, même si ce n'est pas le meilleur.
Le passé laisse une trace comme les pas dans le sable, mais c'est vers l'avenir que l'on marche.
Tirez trop fort les vers du nez d'un homme, et ses secrets s'envolent comme un papillon craintif. Il faut les approcher doucement, attendre qu'ils viennent se poser délicatement sur le bord de votre ouïe.
Les gens que nous avons aimés ne seront plus jamais où ils étaient, mais ils sont partout où nous sommes.
L'insouciance a rejoint la dignité au cimetière des illusions perdues.
Aimer, c'est tenir très fort à quelqu'un et se sentir bien avec lui ou elle. Mais être amoureux, c'est sentir son coeur vibrer autrement, et cogner un peu plus.
On traverse seul les coups vaches de la vie. Le réconfort de l'entourage n'est qu'une simple caresse sur la superficie, mais le chagrin, la rage sont chevillés en nous, aussi profonds qu'inaccessibles aux autres.
Elle détourne toujours les expressions - Qui vole un oeuf, vole une vache - Vouloir le beurre et l'argent du fromage - Avoir les yeux plus gros que les fesses - Il ne faut pas tuer la peau de l'ours avant de l'avoir achetée.
Se battre contre la bêtise humaine. Autant essayer de faire mûrir des fraises sous la neige.
L'amour, ça se partage pas, ça se multiplie.
Côté masculin, le fossé entre notre vraie apparence et ce qu'on peut en faire est une rigole. Chez les femmes, c'est un canyon.
Quand on s'attache, forcément on se détache, et c'est souvent douloureux.
Je sais que tu as besoin de liberté, d'indépendance, de solitude, et je ne sais pas où me situer dans ton paysage.
Se retourner sur sa vie, c'est prendre le risque de voir les traces du passé dans le sable de nos souvenirs.
La seule chose qui compte, c'est remonter vers la surface. Quel que soit l'angle ou la vitesse d'ascension. La surface.
D'où vient ce sentiment de se croire amoureux, alors que l'autre n'est qu'une image de ce qu'on aimerait aimer.
On se construit sur ce qu'on a vécu, en reproduisant ou en exorcisant.
Si on ne peut pas revenir en arrière, on peut au moins composer avec le présent pour que les instants suivants soient meilleurs.
Toutes les mamans ont un thermomètre au bout des lèvres.
Je fais de mon mieux dans le respect de moi-même, avec les cartes de l'instant, le reste appartient à la vie.
Savoir qu'il y a quelqu'un quelque part qui pense a vous, qui vous réserve un petit coin dans son coeur, au chaud, à l'abri de tout, c'est comme une couverture toute douce qui vous enveloppe et vous protège du froid.
On a tous besoin de se sentir aimé véritablement, reconnu dans ses qualités et malgré ses défauts. Ainsi on peut s'épanouir sans crainte et sans jugement.
La vie est simple quand on ne s'encombre pas de peurs et de pensées inutiles et quand on est sincère.
On a aussi le droit de choisir et de construire des évidences quand on sent qu'elles sont particulièrement adaptées à notre bonheur.
Quand on vit un grand malheur dans sa vie, on a l'impression que le regard des autres ne nous autorise pas à être joyeux, alors que tout au fond de soi, on sent que c'est cela qui permet de se maintenir en vie.
Quand on meurt, ce ne sont pas les objectifs qu'on n'a pas réalisés qui comptent, c'est d'avoir été heureux de tout ce qu'on a pu faire.
Je peux bien donner des leçons théoriques, je suis moi-même nul en pratique. Mais il est toujours plus facile de réfléchir pour les autres que d'agir pour soi.
La vie est légère comme une plume quand le souffle qui la porte est animé d'amour et de tendresse, alors je veux bien me délester de quelques plumes...