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Oui, j'ai été un petit voyou. Vous savez, la prison, je la voyais tous les jours quand j'étais môme. Ma famille d'accueil vivait à Fresnes près de la prison.
Alain Delon
Je rentrais de la guerre, le cinéma est venu à moi par les femmes mais j'étais déjà ce que je suis resté.
Si je suis une star, et c'est pour ça que je veux vous remercier, c'est au public que je le dois et à personne d'autre.
Un ami ? C'est quelqu'un à qui on peut téléphoner à trois heures du matin en disant qu'on vient de commettre un crime et qui vous répond seulement : "Où est le corps ?"
Ce soir c'est un peu un hommage posthume, mais de mon vivant. Je vais partir, mais je ne partirai pas sans vous remercier.
Aujourd'hui, je suis différent d'hier physiquement. Mais je ne veux pas refaire du cinéma pour faire du cinéma. Je ne veux pas faire le combat de trop, comme disent les boxeurs, que je connais bien.
Certains me parlent de l'âme. Le corps meurt et l'âme demeure, mais où va-t-elle ? J'aimerais le savoir. Personne ne le sait hormis ceux qui élucubrent, ceux qui brodent.
L'un de mes plus grands bonheurs est d'avoir donné la réplique à Michel Simon dans un film...
En étant producteur, je choisissais mes auteurs, mes metteurs en scène, mes acteurs. Je choisissais tout
La célébrité isole, elle met de la distance avec tout le monde. Y compris avec ses propres enfants.
Ce sont les femmes qui m'ont poussé vers le cinéma alors que je n'avais aucune formation. J'en ai fait un livre : le titre, Les Femmes de ma vie, dit tout. Au départ, c'était grâce à ma gueule, mais ça aurait pu ne durer qu'un an. Si j'avais été mauvais, il y a longtemps que je serais parti, vous ne croyez pas ?
La différence essentielle - sans que cela soit péjoratif pour les comédiens -, c'est que ces derniers jouent leurs rôles tandis que l'acteur les vit.
Il faut quand même que je dise merci à ma mère, car c'est elle qui m'a donné la gueule que j'avais et tout est arrivé grâce à cela. J'ai tout eu grâce à cette beauté.
Quand j'ai épousé Nathalie, je pensais vraiment que ce serait jusqu'à la fin de nos jours, que rien ne nous séparerait. C'était mon rêve. Mais ça n'a pas été le cas, la vie a changé. Nathalie a voulu divorcer et je n'ai jamais accepté de me remarier. Il n'y a qu'une Mme Delon, et c'est elle avec qui je garde des liens très forts.
Il y a longtemps que je n'ai pas autant chialé.
J'ai toujours voulu être le Christ...
J'ai toujours été un homme de droite, j'ai toujours été gaulliste. Tous les 18 juin, je suis à Colombey
Ce sont les femmes qui m'ont aimé, qui m'ont fait faire ce métier, qui ont voulu que je le fasse et qui se sont battues pour que je le fasse.
Je vouvoyais Gabin, Melville et tous ces géants du cinéma pour lesquels j'avais le plus grand respect. Ils étaient des maîtres absolus.
Je n'ai pas vraiment peur de la mort. Je pense à la vie.
Cette Palme d'or, on me l'a offerte pour ma carrière et pour rien d'autre, et c'est pour ça que je suis fier.
J'ai été fou de rage quand j'ai vu qu'on sortait Yves Montand de son cercueil pour prélever son ADN en vue d'une recherche en paternité.
Alain Delon était très content d'être ici ce soir.
Vous croyez en Dieu, alors vous ne croyez plus et quand vous avez un gros problème, vous priez quand même...
La chance n'existe pas, ça s'appelle le destin.
J'ai tout eu grâce à cette beauté.
Ce qui me bouleverse le plus, c'est que les gens s'approchent de moi très souvent et me disent merci. Mais moi je ne suis pas un grand médecin, un grand docteur. Je suis un acteur.
Un comédien c'est une vocation, un métier qui s'apprend, c'est un choix de vie. Un acteur c'est une personnalité, forte en général, prise et mise au service du cinéma par un concours de circonstances.
Le public aimait me voir un flingue à la main et, souvent, mourir à la fin. La mort, c'est ce qui fait les héros.