Citations de Alain Juppé

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Entre mes dix et mes quinze ans, je hantais les presbytères et les sacristies, et plusieurs prêtres m'ont beaucoup marqué.

L'homme n'est pas seulement un producteur et un consommateur. il a une âme et elle tâtonne à l'aveugle dans la jungle d'un matérialisme effréné.

Je ne suis pas milliardaire, je ne peux pas annoncer que je renoncerai à mon indemnité de Président.

En politique, on n'est jamais fini. Regardez-moi !

L'espérance ne compte pas pour rien dans le fonctionnement de l'économie.

A part les oeufs brouillés, je ne sais rien faire.

Tout change. tout va continuer à changer. De plus en plus vite. Sans sommations.

En fait, les députés ne veulent surtout pas qu'on leur parle des problèmes. Le seul truc qui les fait bouger, c'est leur réélection. Alors je leur dis : Allez, on va gagner !

J'en ferai une cause nationale. Je le répète : mon objectif est d'obtenir 100% de jeunes maîtrisant le socle commun et 100% de jeunes qualifiés.

S'il n'y avait pas eu des déçus de la période 2007-2012, on aurait gagné les élections de 2012.

L'Europe ne défend pas bien ses intérêts. Pas de protectionnisme. Des mesures antidumping.

La Cour des compte a évalué le coût direct de l'aide sociale à l'enfance à 6 milliards d'euros. Mais avec les surcoûts induits (santé, justice), il est probable que l'enfance malheureuse coûte plus de 10 milliards d'euros par an à la société.

Je ne veux pas dresser les français les uns contre les autres, pas de course poursuite avec le Front National.

Je le répète : c'est à l'école que se joue l'avenir de notre pays. Il faudra beaucoup de pédagogie pour vaincre les réticences et les conservatismes. Cela étant, comme partout ailleurs dans la société française, il suffirait de peu de chose pour faire naître la confiance et repartir de l'avant.

J'aime bien aller à la messe parce qu'au moins, pendant une heure, personne ne vous emmerde.

François Mitterrand est le spécialiste du piège à consensus.

La nostalgie n'est pas bonne conseillère.

Je n'ai pas de leçon de courage à recevoir, mon programme est cohérent et réaliste.

L'ambition, s'agissant de l'école, est qu'elle permette la réussite et l'épanouissement de tous ou, pour reprendre la belle formule de Paul Langevin, "la promotion de tous et la sélection des meilleurs."

Pourquoi être seulement désagréable lorsqu'on peut être parfaitement odieux ?

Je fais mes courses moi-même à Bordeaux. Pas Prisunic, mais Monoprix, Auchan, Simply Market ou Carrefour Market. Je vis dans le monde réel, et je fais la queue à la caisse de ces différents magasins.

Par le passé, nous avons fait des erreurs, comme de supprimer 10.000 postes de policiers.

Eh oui ! il faut presque un siècle pour faire un arbre centenaire.

Ce sont plutôt les sentiments bas et les pulsions primaires qui occupent les feux de la rampe, hélas.

La défaite est orpheline.

L'homme moderne est privé d'utopie.

Ma méthode reste la même : "Apaiser, rassembler, réformer." Apaiser pour rassembler et rassembler pour réformer. Par rapport à beaucoup d'autres pays, nous avons eu trop souvent une approche conflictuelle, clivante et polémique des problèmes. Je suis convaincu qu'au fond d'eux-mêmes, les Français n'en veulent plus.

Notre démocratie est parfaitement bancale. Elle n'avance que sur une seule jambe. Elle écarte de sa représentation plus de la moitié des citoyens.

Un Premier Ministre, on le lèche, on le lâche, on le lynche !

L'âge ne change rien à la douleur.

Les Québécois ont avec la France, une relation compliquée. Je l'ai trouvée bien résumée dans un titre du quotidien "Le Devoir" : "l'amère patrie".

la politique est telle qu'elle m'écoeure.

J'ai fait toutes mes études primaires et secondaires à Mont-de-Marsan. C'était une petite ville bien tranquille, et même un peu endormie. On n'y vendait pas de drogue à la sortie du lycée. Aux ados, on ne parlait pas du SIDA. Une fois par an, la population se lâchait à l'occasion des fêtes paroissiales de la Sainte-Madeleine.

Un militaire, c'est comme un ministre : ça ferme sa gueule ou ça s'en va.

En matière judiciaire, il vaut mieux avoir un passé qu'un avenir.

Les limites du domaine privé sont étroites pour un homme public.

Le système médiatique fonctionne sur l'émotion, il réagit dans l'instant avec le carburant de la violence.

Par le passé, nous n'avons pas assez été courageux pour faire quelques réformes, comme celle des 35 heures.

Ce ne sont pas des réformes punitives, ce sont des réformes bénéfiques.

Faire preuve de modestie est toujours un exercice salutaire.

Je souhaite en effet sanctuariser l'effort budgétaire global pour l'Education nationale 2017-2022, ce qui représente déjà un effort très important puisqu'il nous faudra réduire globalement notre dépense budgétaire et sociale.

Il y a souvent plus de sagesse dans un dicton populaire que dans un cours d'économie politique.

Certes, on n'est pas élu sur un bilan, mais si le bilan est mauvais, on ne gagne pas.

La conscience du problème du vieillissement s'accentue à chacun de mes anniversaires.

La politique est, par définition, un lieu de passion ; Donc d'enthousiasme et de souffrance.

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