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Tout doit être construit du haut vers le bas, sauf la première fois.
Alan Jay Perlis
En informatique, passer de l'évident à l'utile est une définition vivante du mot "frustration".
En informatique, les invariants sont éphémères.
A long terme, tout programme devient rococo - puis décombres.
Vous ne pouvez pas communiquer la complexité, juste en faire prendre conscience.
Programmer est un acte contre nature.
Quand deux programmeurs se rencontrent pour critiquer leurs programmes, les deux sont silencieux.
Le contact prolongé avec les ordinateurs transforme les mathématiciens en comptables et vice versa.
Il y a deux manières d'écrire des programmes sans erreurs ; seule la troisième marche.
Sur une période de 5 ans on trouve un superbe langage de programmation. Mais on ne sait pas quand cette période de 5 ans aura lieu.
Un bon système ne peut pas avoir un langage de commande faible.
La simplicité ne précède pas la complexité, elle la suit.
Souvent les moyens justifient la fin : le but fait avancer la technique, et la technique survit même quand le but s'effondre.
Les systèmes ont des sous-systèmes, et les sous-systèmes ont des sous-sous-systèmes et ainsi de suite à l'infini - c'est pourquoi nous recommençons toujours de zéro.
On n'apprend pas l'informatique avec une calculatrice de poche, mais on peut oublier l'arithmétique.
La seule théorie constructive liant les neurosciences et la psychologie surviendra de l'étude du logiciel.
Un programme sans boucle et sans structure de donnée ne vaut pas la peine d'être écrit.
La récursion est la racine du calcul car elle échange la description contre du temps.
Le 11ème commandement était "Tu programmeras" ou "Tu ne programmeras pas" - je ne me souviens plus lequel.
On ne manquera jamais de choses à programmer aussi longtemps qu'il y aura un seul programme.
La documentation est comme une assurance-vie : le bénéficiaire n'est presque jamais celui qui l'a signée.
L'optimisation entrave l'évolution.
Chaque programme est un bout d'un autre programme et y trouve rarement sa place.
Certains langages de programmation arrivent à absorber le changement, mais résistent au progrès.
Tout programme a (au moins) deux buts : celui pour lequel il a été écrit, et un autre pour lequel il ne l'a pas été.
N'ayez pas de bonnes idées si vous n'êtes pas prêt à en être responsable.
Il est plus facile de changer la spécification pour qu'elle corresponde au programme que le contraire.
Vous pouvez mesurer la perspective d'un programmeur par son attitude par rapport à la vitalité persistante de FORTRAN.
La constante d'une personne est la variable d'une autre.
En poursuivant l'inaccessible, la simplicité se trouve en travers du chemin.
La preuve de la valeur d'un système informatique est son existence.
Nous travaillons aujourd'hui sur ce à quoi d'autres vont penser demain.
Enseigner la programmation va à l'encontre de l'éducation moderne : Quel est le plaisir à planifier, se discipliner à organiser ses pensées, faire attention aux détails et apprendre à être autocritique ?
Il y aura toujours des choses que nous aimerions dire dans nos programmes, mais qui ne peuvent être que mal dites avec tous les langages connus.
Un langage de programmation est bas niveau quand son programme nécessite de faire attention à ce qui n'est pas pertinent.
Vous croyez savoir quand vous apprenez, vous en êtes sur quand vous écrivez, persuadé quand vous enseignez, mais certain seulement quand vous programmez.
Si votre ordinateur parle anglais, il a probablement été fabriqué au Japon.
Il ne faut pas évaluer les programmeurs par leur ingéniosité ou leur logique, mais par l'exhaustivité de leur étude de cas.
Un programme qui manipule un grand nombre de données le fait d'un petit nombre de manières.
Le meilleur livre grand public sur la programmation est "Alice au Pays des Merveilles", mais c'est parce que c'est le meilleur livre pour le profane sur tous les sujets.
Quand nous écrivons des programmes qui "apprennent", ce qui arrive c'est que nous apprenons, et eux pas.
Pour comprendre un programme, vous devez devenir à la fois la machine et le programme.
Tout le monde peut apprendre à sculpter : on aurait du dire à Michel-Ange comment ne pas le faire. C'est la même chose avec les grands programmeurs.
L'ordinateur le plus important est celui qui bouillonne dans nos crânes et recherche des émulations extérieures satisfaisantes. La standardisation des ordinateurs réels serait un désastre - donc ça n'arrivera probablement pas.
La plupart des gens trouvent le concept de la programmation évident, mais la réalisation impossible.
Un langage qui n'affecte pas votre manière de penser la programmation ne vaut pas la peine d'être connu.
Rendre quelque chose variable est facile. Le problème, c'est de contrôler la durée de la constance.
Si votre interlocuteur hoche la tête pendant que vous lui expliquez votre programme, réveillez-le.
Le but de l'informatique est l'émulation de nos facultés de synthèse, pas la compréhension des facultés analytiques.
Une fois que vous comprenez comment écrire un programme, trouvez quelqu'un d'autre pour l'écrire.