Images
Le dessin est la base de tout.
Alberto Giacometti
J'écrirai des choses nouvelles, elles se formeront.
Je n'avance qu'en tournant le dos au but, je ne fais qu'en défaisant.
J'ai beaucoup copié... A peu près tout ce qu'on a fait depuis toujours.
Je n'aime l'oeuvre d'un peintre que quand j'aime la plus mauvaise, la pire de ses toiles, je pense que chez tous la meilleure toile contient les traces de la pire, et la pire celles de la meilleure - et tout ne dépend que des traces qui l'emportent.
On travaille pour épater, ou bien on se répète.
L'espace n'existe pas, il faut le créer mais il n'existe pas.
Tout n'est qu'apparence, non ?
La grande aventure, c'est de voir surgir quelque chose d'inconnu, chaque jour, dans le même visage. C'est plus grand que tous les voyages autour du monde.
Seule la réalité est capable d'éveiller l'œil, de l'arracher à son rêve solitaire, à sa vision, pour le contraindre à l'acte conscient de voir, au regard.
La sculpture repose sur le vide.
Et l'aventure, la grande aventure, c'est de voir surgir quelque chose d'inconnu chaque jour, dans le même visage.
L'idée de faire une peinture ou une sculpture de la chose telle que je la vois ne m'effleure plus. C'est comprendre pourquoi ça rate, que je veux.
Tout tient à un fil, on est toujours en péril.
Autrefois je voyais à travers l'écran des arts existants. J'allais au Louvre pour voir des peintures et des sculptures du passé et je les trouvais plus belles que la réalité. J'admirais plus les tableaux que la vérité.
Le ciel n'est bleu que par convention, mais rouge en réalité.
Dans un incendie, entre un Rembrandt et un chat, je sauverais le chat.
On peut comparer le monde à un bloc de cristal aux facettes innombrables. Selon sa structure et sa position, chacun de nous voit certaines facettes. Tout ce qui peut nous passionner, c'est de découvrir un nouveau tranchant, un nouvel espace.