Citations de Alessandro Baricco

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Il est où, exactement, ce Japon ? Par là, toujours tout droit. Jusqu'à la fin du monde.

Alessandro Baricco

Les souvenirs, c'est tout ce qu'il te reste quelquefois, pour sauver ta peau, quand t'as plus rien. C'est un truc de pauvre, mais ça marche toujours.

Alessandro Baricco

Le destin a coutume de donner d'étranges rendez-vous.

Alessandro Baricco

Aucune oeuvre d'art n'est assez forte pour survivre à la surdité de ceux qui l'écoutent.

Alessandro Baricco

Reste ainsi, je veux te regarder, je t'ai tellement regardé, mais tu n'étais pas pour moi, et à présent tu es pour moi, ne t'approche pas je t'en prie, reste comme tu es, nous avons une nuit pour nous seuls, et je veux te regarder...

Alessandro Baricco

Et à présent qu'il est parti, il n'y a plus assez de temps. L'obscurité suspend tout. Il n'y a rien qui puisse dans l'obscurité devenir vrai.

Alessandro Baricco

Ecrire, j'ai tant écrit. Mais écrire est une forme sophistiquée de silence.

Alessandro Baricco

Les gens sont comme ça, méchants avec ceux qui perdent.

Alessandro Baricco

Rien ne peut devenir aussi insignifiant que ce à côté de quoi l'on se réveille chaque matin de son existence.

Alessandro Baricco

Ecrire à quelqu'un est la seule manière de l'attendre sans se faire de mal.

Alessandro Baricco

Les fils naissent avec en eux ce que la vie, chez les pères, a laissé à moitié.

Alessandro Baricco

On n'est jamais assez loin pour ne pas se trouver.

Alessandro Baricco

Il est des gestes qui trouvent une justification bien des années plus tard : le bon sens posthume.

Alessandro Baricco

On donne toujours un nom à ce qui fait peur, raison pour laquelle d'ailleurs, par prudence, les hommes en ont deux.

Alessandro Baricco

Il faut toujours semer derrière soi un prétexte pour revenir, quand on part.

Alessandro Baricco

Pour apprendre à boxer il suffit d'une nuit. Il faut une vie entière pour apprendre à combattre.

Alessandro Baricco

C'est une belle manière de se perdre, que se perdre dans les bras l'un de l'autre.

Alessandro Baricco

Des choses arrivent qui sont comme des questions. Une minute se passe, ou bien des années, puis la vie répond.

Alessandro Baricco

Et il savait lire, pas les livres, ça tout le monde peut, lui, ce qu'il savait lire, c'était les gens. Les signes que les gens emportent avec eux : les endroits, les bruits, les odeurs, leur terre, leurs histoires... écrites sur eux, du début à la fin.

Alessandro Baricco

On a beau s'efforcer de vivre une seule vie, les autres verront mille autres vies dedans, et c'est pour ça qu'on n'arrive pas à éviter de se faire du mal.

Alessandro Baricco

Son regard fixé sur les lèvres comme si elle étaient les dernières lignes d'une lettre d'adieu.

Alessandro Baricco

Penser c'est interpréter ... parcourir l'énigme, la déployer, en multiplier de manière spéculaire la nature labyrinthique : s'y perdre, peut-être, mais certainement pas y trouver une issue.

Alessandro Baricco

Les choses ne sont plus ce qu'elles sont mais ce qu'elles génèrent.

Alessandro Baricco

Nous sommes tous merveilleux, et nous sommes tous répugnants.

Alessandro Baricco

On croit que c'est autre chose qui sauve les gens : le devoir, l'honnêteté, être bon, être juste. Non. Ce sont les désirs qui vous sauvent. Ils sont la seule chose vraie.

Alessandro Baricco

Atterdel leva les yeux sur le père Pluche. C'était plus qu'un regard. C'était une visite médicale...

Alessandro Baricco

Elle gardait les lèvres entrouvertes, on aurait dit la préhistoire d'un sourire.

Alessandro Baricco

Le destin n'est pas une chaîne mais un envol.

Alessandro Baricco

L'obscurité suspend tout. Il n'y a rien qui puisse, dans l'obscurité, devenir vrai.

Alessandro Baricco

Il fallait se méfier de la méchanceté qui semble être un luxe qu'on peut se permettre, quand on est jeune, car la vérité est tout autre : la méchanceté est une lumière froide dans laquelle les choses perdent leurs couleurs, et ce définitivement.

Alessandro Baricco

Se demander si les choses sont vraies avant de se demander ce que nous en pensons est un exercice qui finit par paraître ingénu, tant il est passé de mode.

Alessandro Baricco

C'est ça que j'ai appris, moi. La terre, c'est un bateau trop grand pour moi. C'est un trop long voyage. Une femme trop belle. Un parfum trop fort. Une musique que je ne sais pas jouer.

Alessandro Baricco

La toile d'araignée qu'était son âme pouvait à nouveau servir de piège pour ces étranges mouches que sont les idées.

Alessandro Baricco

L'unique, la plus douce protection contre toutes les peurs c'est celle-là - un livre qui commence.

Alessandro Baricco

Quelquefois, hasarder des réponses est seulement une manière d'éclaircir pour soi-même des questions.

Alessandro Baricco

Là où la vie brûle, la mort vraiment n'est rien.

Alessandro Baricco

Curieux comme les gens sont eux-mêmes, bien avant de le devenir.

Alessandro Baricco

Parfois, les jours de vent, Hervé Joncour descendait jusqu'au lac et passait des heures à regarder, parce qu'il lui semblait voir, dessiné sur l'eau, le spectacle léger, et inexplicable, qu'avait été sa vie.

Alessandro Baricco

C'était au reste un de ces hommes qui aiment assister à leur propre vie, considérant comme déplacée toute ambition de la vivre.

Alessandro Baricco

Ne rien faire est une chose. Ne rien pouvoir faire en est une autre.

Alessandro Baricco

Elle pleuvait, sa vie, devant ses yeux, spectacle tranquille.

Alessandro Baricco

Si tu veux savoir quand on deviens un mythe, alors écoute : c'est quand tu te retrouves toujours à te battre en duel le dos tourné. Tant qu'ils t'arrivent dessus en face, t'es rien qu'un pistolero. La gloire, c'est un sillage de merde, derrière ton dos.

Alessandro Baricco

La mer fait divaguer les vagues, les pensées et les voiliers : même la tête elle aussi divague et les routes qui hier étaient là aujourd'hui n'y sont pas.

Alessandro Baricco

On jouait pour que les gens ne sentent pas le temps passer, et qu'ils oublient où ils étaient, et qui ils étaient. On jouait pour les faire danser, parce que si tu danses tu ne meurs pas...

Alessandro Baricco

Il avait en lui la quiétude inentamable des hommes qui se sentent à leur place.

Alessandro Baricco

La mer est sans routes, la mer est sans explications.

Alessandro Baricco