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Tu me souris sans partager ma joie. Tu me plains sans me consoler !
Alfred de Musset
Une larmf$est ce qu'il y a de plus vrai, de plus impérissable au monde.
Assurément, il faut mourir une fois dans sa vie.
Tenez ! mon oncle, ou je me trompe, ou vous n'avez pas déjeuné. Vous êtes resté le coeur à jeun sur cette maudite lettre de change ; avalons-la de compagnie ! Je vais demander le chocolat.
La Fortune est moins que la vie, la vie moins que l'amour, l'amour moins que la liberté !
Toutes les maladies se guérissent, et le vice est aussi une maladie.
Je n'y comprends rien ; mes idées s'embrouillent tout à fait.
Vouloir chercher dans la vie réelle des amours pareils à ceux-là, éternels et absolus, c'est la même chose que de chercher sur la place publique des femmes aussi belles que la Vénus, ou de vouloir que les rossignols chantent les symphonies de Beethoven.
Il buvait de bon coeur la piquette dans un cabaret de campagne.
Oui, j'écris rarement, et me plais de le faire. Non pas que la paresse en moi soit ordinaire, Mais, sitôt que je prends la plume à ce dessein, Je crois prendre en galère une rame à la main.
Ne montrez pas en public la mesure de vos forces ; cela rend les gens tranquilles, fussiez-vous un Hercule.
La nuit, quand de si loin le monde nous sépare, Quand je rentre chez moi pour tirer mes verrous, De mille souvenirs en jaloux je m'empare ; Et là, seul devant Dieu, plein d'une joie avare, J'ouvre, comme un trésor, mon coeur tout plein de vous.
Mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.
C'est que la sagesse est un travail, et que pour être seulement raisonnable, il faut se donner beaucoup de mal, tandis que pour faire des sottises, il n'y a qu'à se laisser aller.
S'il y a quelqu'un là-haut, il doit bien rire de nous tous ; cela est très comique, très comique, vraiment.
Et moi qui vous ai tant aimée, - Et toi qui ne t'en souviens plus !
Jours de travail ! Seuls jours où j'ai vécu !
Ainsi va le monde ici-bas. Le temps emporte sur son aile Et le printemps et l'hirondelle, Et la vie et les jours perdus
C'est cette voix du coeur qui seule au coeur arrive - Que nul autre après toi ne nous rendra jamais.
Vous êtes homme, et je suis femme ; la force est de votre côté.
Qu'importe de quoi parlent les lèvres, lorsqu'on écoute les coeurs se répondre ?
Tout ce qui était n'est plus ; tout ce qui sera n'est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de nos maux.
Au coin de mon feu vint s'asseoir Un étranger vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Je hais comme la mort l'état de plagiaire ; - Mon verre n'est pas grand, mais je bois dans mon verre.
Il n'y a pas d'art, il n'y a que des hommes.
L'art est constamment au-dessous de la nature, surtout lorsqu'il cherche à l'embellir !
Le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange.
Nous l'avons eu, votre Rhin allemand. - Il a tenu dans notre verre. - Un couplet qu'on s'en va chantant - Efface-t-il la trace altière - Du pied de nos chevaux marqué dans votre sang ?
Les mots sont faits pour ce qu'on trouve aimable, Les regards seuls pour ce qu'on voit charmant.
Prenez le temps comme il vient, le vent comme il souffle, la femme comme elle est.
Voilà un homme dont la maison tombe en ruine ; il l'a démolie pour en bâtir une autre. Les décombres gisent sur son champ, et il attend des pierres nouvelles pour son édifice nouveau.
Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère - Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur ?
La moitié d'un violent amour, c'est presque une amitié.
L'amour qui se tait n'est que rêverie. Le silence est la mort, et l'amour est la vie.
Le plus grand danger que courent les gens qui sont habituellement un peu fous, c'est de le devenir tout à fait par instants.
On n'est pas aimé tous les soirs.
Quand les sens apaisés sont morts pour le désir.
Les larmes du passé fécondent l'avenir.
Je sentis, en m'éveillant le lendemain, un si profond dégoût de moi-même, je me trouvai si avili, si dégradé à mes propres yeux.
Le plaisir des disputes, c'est de faire la paix.
Doutez, Ophélia, de tout ce qui vous plaît, De la clarté des cieux, du parfum de la rose ; Doutez de la vertu, de la nuit et du jour ; Doutez de tout au monde, et jamais de l'amour.
Trouver sur les lèvres d'un honnête homme ce qu'on a soi-même dans le coeur, c'est le plus grand des bonheurs qu'on puisse désirer.
Vous qui savez aimer, vous devriez savoir haïr.
O Christ ! Je ne suis pas de ceux que la prière Dans tes temples muets amène à pas tremblants.
Allons ! Vive l'amour que l'ivresse accompagne !
Il ne faut jurer de rien et encore moins défier personne.
Avec de la mémoire on se tire de tout.
Les moissons pour mûrir ont besoin de rosée ; - Pour vivre et pour sentir l'homme a besoin des pleurs ; - La joie a pour symbole une plante brisée, - Humide encor de pluie et couverte de fleurs.
Ton corps est abattu du mal de ta pensée ; Tu sens ton front peser et tes genoux fléchir. Tombe, agenouille-toi, créature insensée : Ton âme est immortelle, et la mort va venir.
La bouche accuse, le coeur absout.