Images
C'était le fameux choc : l'homme attrapé par les yeux et la femmes par les oreilles. C'était la rencontre amoureuse : fatale, hasardeuse et choisie, qui fabrique une vie.
Alice Ferney
Quand on a vraiment la chance d'ignorer quelque chose, on ignore aussi qu'on a cette chance.
Quand t'abats un arbre, dit-elle, à la fin il est couché par terre et la sève coule comme un sang. Quand t'abats une femme, elle reste debout.
Si les promesses sont sacrées, celles faites aux enfants le sont plus que les autres.
On ne trouve jamais complètement désagréable ou inintéressant quelqu'un à qui l'on plaît.
Une femme pourtant venait chaque semaine. Elle connaissait les Gitans depuis près d'une année sans avoir vaincu leur sauvagerie. C'était la responsable d'une bibliothèque. Elle pensait que les livres sont nécessaires comme le gîte et le couvert.
A la guerre, on fabrique des hommes morts et, pour les camoufler, on les appelle des héros...
L'être humain ne change pas, il change le monde.
On résume autrui dans le jugement qu'on porte sur lui et que l'on conserve souvent quoi qu'il arrive. Par chance, autrui durement jugé l'ignore.
L'amitié a ses avis. Et ses miroirs. Quels amis, marqués par les malheurs conjugaux d'un autre, ne se demandent pas à quoi ressemble leur propre histoire amoureuse ? Par quoi tient-elle ? Risquerait- elle de mal tourner aussi ?