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A vingt ans, il ne faut pas de l'argent. Il est même bon d'avoir faim, à condition de réfléchir. De penser et de trouver un idéal, une raison de vivre. Plus tard, c'est fichu.
Alice Parizeau
C'est trop beau, le bonheur, pour que cela puisse se prolonger au-delà de quelques moments privilégiés.
Quand on a des enfants, il faut s'en occuper, même quand on est débordé de besogne.
Les gens de la terre : ils comprennent avec leur coeur et ils ont confiance en la nature humaine
Il ne faut pas juger un rêve parce qu'il devient alors tragiquement fou...
Il est bien précaire l'équilibre de l'enfance, aussi précaire que la confiance de son sourire.
Quand on est patient, on est toujours gagnant, n'est-ce pas ? La patience c'est une vertu chrétienne, n'est-ce pas ? Mais le diable, le méchant, le mauvais était là-bas, à New York.
J'avais à ce point peur que mes dents claquaient. C'est idiot la peur et c'est difficile à surmonter !
Dans la vie, la vraie chance consiste à naître fils unique d'une famille riche. On profite alors d'une fortune ramassée par plusieurs générations et on parvient à échapper aux pires cataclysmes.
L'amour abstrait c'est le don de soi, la recherche d'un sacrifice basé, aussi paradoxal que cela puisse paraître, sur un égoïsme farouche.
Trop espérer, c'est se préparer des déceptions.
On n'aime qu'une fois dans sa vie. Après... Après, on fait l'amour et c'est différent.
Sous la neige, la branche est fragile comme le rêve de l'enfance...
Nous avons besoin les uns des autres. L'être humain n'est pas fait pour s'isoler, mais pour partager.
Il faut faire la guerre pour ne pas avoir honte en regardant mourir les autres. L'histoire du soldat inconnu n'a pas été inventée pour les enfants, mais pour des adultes qui crèvent de honte.
C'est le lot des intellectuels et des artistes d'être inquiets.
La religion, ce luxe des pauvres.
On fait des révolutions quand le peuple n'a rien à perdre et tout à gagner.
La fierté condition sine qua none de survie d'une collectivité.
Les enfants, c'est souvent une charge plus qu'autre chose. A la longue, il est plutôt décevant d'essayer de former un être humain.
On assassine des gens, et la police ne se montre que quand tout est fini. Si c'est cela la civilisation, je vous demande un peu ce qu'est la barbarie.
La vieillesse n'est pas une question d'âge, mais bien plus une certaine façon de regarder les autres.
La science-critique, dit le président, c'est la critique de la science. Il faut critiquer, il faut constamment tout remettre en cause. Cela permet de rester jeune et de progresser.
Les élections, ce n'est que de la poudre aux yeux. Les partis changent, mais à l'intérieur, derrière les portes fermées, ils s'entendent et distribuent des rôles.
La misère, c'est aussi la laideur et la conscience de l'inutilité d'être !
Noircir du papier et rapporter ce que font ou accomplissent les autres. Le métier de journaliste, c'est cela en somme.
L'ironie une sorte de bouclier protecteur contre le ridicule.
On n'apprécie jamais assez son propre bonheur.
La vraie amitié n'a pas besoin de mots pour venir en aide à l'autre.
Le meilleur moyen d'éviter la propagande, les mensonges, les faussetés, c'est de cesser de lire.
Fuir n'est pas une solution. Il faut savoir s'imposer.
Les policiers, comme chacun sait, ne sont pas payés pour protéger l'enfance, mais pour protéger la propriété privée.
La charité n'est qu'une vaste blague ! Il n'y a que l'égoïsme qui compte.
Dans les situations extrêmes l'échelles des valeurs change. Seul l'argent garde son pouvoir intact.
Les biographies ont un avantage ; elles sont agréables à lire parce que, comme dans les contes de fées (que les adultes lisent de moins en moins, hélas !), tout commence mal et tout finit très bien.
La propagande est autochtone, la vérité vient d'ailleurs.
La terre c'est comme l'amour, elle exige une relation humaine, d'individu à individu.
La plus grande richesse naturelle d'une collectivité, ce sont ses enfants. La collectivité ne peut s'enrichir que dans la mesure où elle parvient à donner confiance aux générations montantes, ainsi que le goût et les moyens de se surpasser...
Derrière la vitre brisée de l'adolescence, il y a les murs, les gardes et l'irréversible solitude de la haine.
Chaque épreuve est une bénédiction, puisqu'elle purifie et délivre des péchés.
La langue commune forme des liens plus forts que les liens du sang.
Il faut critiquer, il faut constamment tout remettre en cause. Cela permet de rester jeune et de progresser.
La mort, c'est une évasion définitive.
On ne peut aimer qu'une fois, le reste c'est de la bagatelle. C'est emballant, amusant, rajeunissant et c'est aussi bon pour la santé que la gymnastique suédoise, mais c'est cela et rien de plus.
Il n'y a que le sommeil qui permette d'échapper à l'incertitude et à l'angoisse.
Nous, les Américains du Nord, nous avons un présent et un avenir, les Européens, eux, ont un passé. C'est une force.
Rien de plus agréable à rencontrer que plus faible que soi.
La vie est un don gratuit dont il n'est pas indispensable de rendre compte avant l'échéance.
Le devoir d'un bon soldat consiste à savoir se taire. N'est-ce pas messieurs ? lance-t-il en souriant aux deux gardes allemands qui passent justement à côté d'eux. - Polnische Schweine, dit un des soldats en crachant par terre.
Un homme est obligé par définition de lutter, de prouver sa valeur, mais une femme peut se contenter de regrets éternels.