Images
Une femme, c'est le mystère à portée de la main.
André Berthiaume
Il est tout de même curieux que l'écrivain se délivre d'une réalité en créant une autre réalité.
Pourquoi la maîtresse compatit-elle toujours avec la femme trompée ? C'est agaçant.
Nous portons tous un masque, c'est bien connu ; et vient un moment où nous ne pouvons l'enlever sans nous arracher la peau.
L'amour, le bonheur, la justice... On essaie de donner des noms à des réalités qui nous échappent. L'amour, si ça existe, ça doit être simplement se trouver avec quelqu'un et se sentir bien.
Une oeuvre c'est comme un fruit : il faut savoir la cueillir à temps, ni trop tôt ni trop tard...
On écrit pour tuer le temps, pour tuer la mort, pour se guérir d'être en vie.
Peut-être faut-il perdre la foi pour éprouver un sentiment religieux.
Comme les plaisanteries, les meilleures oeuvres ne sont-elles pas les plus courtes ?
Rien n'embellit autant une femme que la tristesse.
Qu'est-ce qu'un adulte sinon un enfant brisé, morcelé, en miettes ?