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Aujourd'hui les Américains n'achètent plus d'armes pour se défendre contre les Indiens : on se dote désormais d'une arme parce que c'est une manière de défendre sa liberté. Et cela naît notamment d'une absence de confiance en la police et en l'État. Les Américains n'ont plus confiance qu'en ce qu'ils font eux-mêmes, en leur propre capacité à riposter au cas où ils se feraient attaquer.
André Kaspi
Les États-Unis ressemblent à une auberge espagnole. […] Rien n'est, en effet, plus facile que de découvrir tout et son contraire, les attitudes les plus libérales et les plus conservatrices, les valeurs profondes de la démocratie et la persécution des minorités, la richesse acquise par le mérite et par le travail en même temps que la pauvreté la plus insupportable.
Les États-Unis sont le pays des contrastes, qui touchent à la nature et aux climats, aux structures sociales et politiques, aux diversités culturelles. Nous avons beau décréter que les Américains sont de grands enfants, aux idées simplistes et aux comportements aisément prévisibles, nous découvrons vite qu'ils sont au moins aussi compliqués et divers que nous, les Européens, le sommes.
Aux États-Unis, la détention d'armes à feu est un fait culturel qui participe à une forme de culture de la violence.
Quand Barack Obama bénéficiait d'une majorité démocrate au Congrès, il n'a même pas réussi à faire voter la moindre loi concernant le contrôle des armes. Cela signifie qu'aujourd'hui la situation politique ne se prête à aucun changement profond.
Lorsqu'un homme politique fait campagne, il ne doit pas heurter ses électeurs. Ce n'est donc pas le moment pour Donald Trump de se mettre à dos les lobbies pro-armes.
Une enquête de 1994, parue dans US news and world report, montre que pour 76 % des américains Dieu est un père céleste que l'on peut toucher par ses prières.