Images
Putains de chansons d'amour... Toujours aussi sournoises... Putains de banderilles dans nos coeurs à statistiques.
Anna Gavalda
Elle avait tout, comme on dit. Comme les imbéciles disent.
Le bonheur était là et je l'avais laissé passer pour ne pas me compliquer l'existence. C'était si simple pourtant. Il suffisait de tendre la main. Le reste se serait bien arrangé d'une façon ou d'une autre. Tout finit par s'arranger quand on est heureux.
Je n'ai jamais pu passer un examen... Je suis trop angoissé... A chaque fois, je perds le sommeil, la vue, mes cheveux, mes dents même !, et tous mes moyens.
C'est comme un pèlerinage. A croire que ton visage est un endroit qui a marqué ma vie.
Il n'y a pas de chagrin qu'un livre ne puisse consoler.
Ce n'était rien et pourtant c'était beaucoup mais c'était n'importe quoi et c'était sa vie.
"Le droit à l'erreur", toute petite expression, tout petit bout de phrase, mais qui te le donnera ? Qui, à part toi ?
Regardez une femme enceinte : vous croyez qu'elle traverse la rue ou qu'elle travaille ou même qu'elle vous parle. C'est faux. Elle pense à son bébé.
On parle toujours du chagrin de ceux qui restent mais as-tu déjà songé à celui de ceux qui partent ?
Tu sais, faut en prendre soin des gens qui sont corrects avec toi... Tu le verras en vieillissant que tu n'en croiseras pas tant que ça...
Le piège, c'est de penser qu'on a le droit d'être heureux. Nigauds que nous sommes. Assez naïfs pour croire une seconde que nous maîtrisons le cours de nos vies.
D'abord qu'est-ce que ça veut dire, vivre ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
On biaise, on s'arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier. On la caresse, on la dresse, on s'y attache. C'est la vie. II y a les courageux et puis ceux qui s'accommodent. C'est tellement moins fatigant de s'accommoder...
Quand je te regarde, j'ai mal au bide comme devant dix mille personnes, s'il te plaît, arrête ça et prends-moi dans tes bras...
A... attention, tu... tu m'as fait lâcher mon croissant, i... idiot... Regarde, on dirait une vieille mé... méduse maintenant...
Le chagrin de ceux par qui le malheur arrive... Ceux qui restent, on les plaint, on les console, mais ceux qui partent ?
La vie, même quand tu la nies, même quand tu la négliges, même quand tu refuses de l'admettre, est plus forte que toi. Plus forte que tout.
Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever.
Nous quatre, ici, maintenant, dans cette Clio pourrie, libérés, ensemble, et que vogue la galère...
Mes enfants sont la meilleure chose qui me soit jamais arrivée. Une vieille histoire d'amour ne vaut rien à côté de ça. Rien du tout.
Mon enfance, c'est un poison que j'ai dans le sang et y a que quand je serai morte que j'en souffrirai plus.
Puisque c'est ainsi. Puisque le temps sépare ceux qui s'aiment et que rien ne dure.
Allez... Je vous épargne tout ça... Vous les connaissez par coeur, ces parenthèses chaleureuses et toujours un peu déprimantes que l'on appelle la famille et qui vous remémorent de temps à autre comme il est court, le chemin parcouru...
"Tu es belle", lui avouais-je, elle haussait les épaules, "C'est dans tes yeux", "Oui, acquiesçais-je, c'est dans mes yeux..."
L'important ce n'est pas le lieu ou on se trouve, c'est l'état d'esprit dans lequel nous sommes.
Au bout de combien de temps oublie-t-on l'odeur de celui qui vous a aimée ? Et quand cesse-t-on d'aimer à son tour ? Qu'on me tende un sablier.
Il y a des regrets, des remords, des fêlures et des compromissions qui ne cicatrisent pas, qui ne cicatriseront jamais.
Je pense qu'il n'y a pas que les notes dans la vie, il y a la motivation.
Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour - appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever.
On dit que l'armée, ça vous change un homme, personnellement, l'armée m'aura rendu encore plus pessimiste qu'avant.
Les beaux textes valent mieux que les beaux chèques.
Je lui dis que mon coeur est comme un grand sac vide, le sac, il est costaud, y pourrait contenir un souk, pas possible et pourtant, y'a rien dedans.
J'ai fait gaffe de ne pas casser ma biscotte parce que si y'a un truc dont j'ai horreur, c'est bien de casser mes biscottes.
Elle achète une magnifique enveloppe en papier kraft. La plus solide, la plus belle, la plus chère avec des coins rembourrés et un rabat inattaquable. La Rolls des enveloppes.
Ce que nous vivions là, et nous en étions conscients tous les quatre, c'était un peu de rab. Un sursis, une parenthèse, un moment de grâce. Quelques heures volées aux autres...
Le seul mot de passion me faisait ricaner. La passion, la passion ! Je mettais ça entre hypnose et superstition, moi... C'était presque un gros mot dans ma bouche. Et puis, ça m'est tombé dessus au moment où je m'y attendais le moins.
Ton visage est un endroit qui a marqué ma vie.
Pourquoi les gens qui crient plus fort que les autres nous impressionnent-ils ? Pourquoi les gens agressifs nous font-ils perdre nos moyens ?
Il comprit que la fissure était en train de gagner du terrain quand il l'a vit disparaitre au coin de la rue et que son coeur se cassa la gueule dans ses chaussures.
Elle pleure pour tellement de raisons qu'elle n'a pas envie d'y penser. C'est toute sa vie qui lui revient dans la figure. Alors, pour se protéger un peu, elle se qu'elle pleure pour le plaisir de pleurer et c'est tout.
Le pire quand on vieillit ce n'est pas tant le corps qui fiche le camp, non, ce sont les remords.
Oh oui, que c'est bon d'être aussi con que les Parisiens ! De se foutre en rogne pour un Vélib' foireux, une place de livraison occupée, un PV injuste, un restau bondé, un téléphone déchargé ou un horaire de brocante mal indiqué.
Je préfère être princesse d'un petit royaume que courtisane dans un grand château.
Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences...
Enfin... c'est fou ce qu'on reçoit comme pub maintenant, c'est vraiment n'importe quoi.
Ma vie est comme ce lit, pensais-je encore. Fragile. Incertaine. Suspendue.
Je guettais le moment où la maison allait s'envoler.
Le cours de nos vies nous échappe, mais ce n'est pas grave. Il n'a pas grand intérêt... L'idéal c'est de le savoir plus tôt. Plus tôt quand ? Plus tôt. Avant de repeindre des chambres en rose, par exemple...
Et puis un soir, allez savoir, parce que c'était un dimanche et que les dimanches sont les jours les plus injustes du monde.