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Je me serais bien plu sous Louis le quinzième Même quand on savait le déluge imminent, Que c'était bon de vivre au siècle intelligent Quand la France avait de l'esprit Jusqu'au bout des seins de la Du Barry.
Anne-Marie Carrière
Les femmes, qui passent pour coquettes et vaniteuses, ne sont pas fâchées que ce soit un homme, Narcisse, qui ait donné au monde et au vocabulaire l'exemple type de la satisfaction de soi.
Ce qui peut consoler l'ouvrier d'usine, c'est que le bourgeois doit, lui aussi, pointer à heures précises pour tromper clandestinement sa femme.
Il nous est tombé sur la tête Le droit de vote, un beau matin, Et les hommes ont trouvé bête De nous entendre dire : Enfin !
Les hommes ont tous un point sensible. Certains apprécient qu'on leur gratte le dos, la base de la nuque. Mais le grand art, c'est de leur chatouiller agréablement l'honneur, qui n'est jamais placé au même endroit.
La femme est un roseau couchant.
Le poil est une prérogative masculine. La nature a voulu l'homme plus poilu que la femme, mieux protégé contre le froid, ce qui justifie, pour la femme, le besoin de porter des fourrures en hiver.
Roland Dorgelès écrit : "On ne respecte que les femmes qu'on ne désire pas." Autrement dit, chaque fois qu'ils nous manquent de respect, il faudrait encore leur dire merci, puisqu'ils nous ont rassurées sur nos charmes !
Le désavantage de l'esprit - cette drôlerie supérieure - c'est qu'il s'exerce aux dépens de quelque chose ou de quelqu'un.
Demander à un amant d'être discret, c'est demander à un coq de ne pas chanter au lever du soleil.
L'époux est toujours le mâle nécessaire.
"La liberté, c'est l'homme", a écrit Michelet. Nous ne voudrions pas contrarier le grand Michelet qui doit avoir ses grandes raisons, mais on voit bien qu'il n'a jamais épousé un homme...
L'époux - ce coq légitime - ne sait que trop qu'il est toujours le mâle nécessaire.