Images
C'est simple, si vous donnez un peu, on vous réclame beaucoup.
Anne-Sophie Lapix
Je suis une provinciale, je ne suis pas de l'élite.
Quand j'ai le sentiment que quelque chose se prépare derrière mon dos, ça me rend totalement folle.
Quand on est journaliste, on informe le public sur les autres, sur le monde. On n'ouvre pas la porte de son intimité.
On peut faire de la télé tout en préservant sa vie privée.
Je n'ai écrasé personne pour arriver où je suis aujourd'hui.
Les photos, ça m'angoisse. J'ai l'impression qu'en un clic, on peut me prendre un moment de vie que je n'ai pas forcément voulu donner, on peut entrer dans mon intimité.
Il n'était pas incohérent d'accepter le plus beau des journaux.
Je me mets la pression, je me sens responsable.
Remplacer David Pujadas, c'est une grosse pression.
Je suis désolée, je vais vous décevoir, mais je n'ai écrasé personne pour arriver où je suis aujourd'hui.
je ne peux pas m'arrêter devant cet obstacle sous prétexte que David était tellement bon et qu'il vaut mieux que je reste chez moi.
Je suis prête à tout entendre, à discuter, mais je déteste quand on me cache des trucs.
Je trouve que c'est intéressant de placer des femmes à la tête de magazines mais je ne suis pas sûre que cela soit la clé du succès.
Je ne suscite pas les opportunités, je les saisis.
Quand on travaille dans les médias, on est en permanence scruté, jugé, mal jugé parfois, mais j'accepte ça.
Je n'ai jamais pris de cuite, je n'ai jamais fumé de pétard de ma vie, parce que justement, je ne veux pas basculer dans quelque chose que je ne maîtrise pas.
Mon mari me dit des choses intéressantes auxquelles je ne pense pas.
Mon époux est un soutien essentiel.
Sourire à la vie pour que la vie vous sourie.
Ce n'est pas mon mode de fonctionnement de regretter mes anciennes vies.
Je ne suis jamais dans l'entre-deux, je choisis mon camp, je n'aime pas mettre d'eau dans mon vin.