Images
Cent hommes, ensemble, sont la centième partie d'un homme.
Antonio Porchia
Celui qui a vu tout se vider, il sait à peu près de quoi tout se remplit.
J'aime pour ce que j'ai aimé ; mais ce que j'ai aimé, je ne recommencerai pas à l'aimer.
L'amour, s'il tient en une seule fleur, est infini.
Pour me libérer de ce que je vis, je vis.
Qui ouvre toutes les portes peut les fermer toutes.
Je parle avec la pensée que je devrais me taire. Et je parle.
Quand j'observe ce monde, je ne suis pas de ce monde, je me penche sur ce monde.
Qui veut faire un paradis de son pain fait un enfer de sa faim.
Voir me coûte d'ouvrir les yeux à tout ce que je ne voudrais pas voir.
Quand je ne serai plus rien, est-ce que je ne serai plus rien ? Que je voudrais n'être plus rien quand je ne serai plus rien !
Celui qui me tient d'un fil n'est pas fort ; ce qui est fort, c'est le fil.
Parfois ce que je désire et ce que je ne désire pas se font tant de concessions qu'ils en viennent à se rassembler.
Quand tu et la vérité me parlent, je n'écoute pas la vérité. Je t'écoute toi.
Tu peux ne rien devoir à personne si tu rends sa lumière au soleil.
Ce que je t'ai donné, je le sais. Ce que tu as reçu, je l'ignore.
Personne ne fait l'irréparable : il se fait tout seul.
Je vais perdant le désir de ce que je cherche, en cherchant ce que je désire.