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Rien n'est jamais fini tant que le dernier souffle n'a pas franchi son dernier obstacle.
Aude Le Corff
La répétition teinte de banalité n'importe quel chef-d'oeuvre de la nature : on admire, on contemple puis on intègre le paysage, avant de se fondre en lui.
Les adultes ont tous les droits. Ils peuvent partir sans se retourner du jour au lendemain, crapahuter avec un coquillage dans leur sac, mentir pour se protéger.
Quel dommage que les arbres ne voyagent pas, pense-t-elle. Ils peuvent être plusieurs fois centenaires, mais restent tout leur vie enracinés au même endroit. A quoi bon ?
Le temps se dilue quand on voyage.
L'inacceptable est à présent le fait que tout finisse avec le temps par s'accepter.