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Le monde tout entier aspire à la liberté, et pourtant chaque créature est amoureuse de ses chaînes. Tel est le premier paradoxe et le noeud inextricable de notre nature.
Aurobindo Ghose
C'est un miracle que les hommes puissent aimer Dieu. Et pourtant ne parviennent pas à aimer l'humanité. De qui donc sont-ils amoureux ?
L'athée est Dieu qui joue à cache-cache avec Lui-même.
Tout changerait si l'homme consentait une fois à être spiritualité. Mais sa nature mentale, vitale et physique se révolte contre la loi supérieure. Il aime son imperfection.
L'immortalité, l'unité et la liberté sont en nous et y attendent notre découverte ; mais pour la joie de l'amour, Dieu en nous sera toujours la multitude.
Si l'idée embrassant la force engendra les mondes, la joie d'être engendra l'idée. C'est parce que l'Infini conçut en lui-même une joie innombrable que les mondes et les univers prirent naissance.
La lutte entre les Puissances de lumière et les Puissances de ténèbres est une vérité ici-bas ; à mesure que nous nous élevons elle perd de sa vérité, et dans le Supranaturel elle n'en a plus du tout...
Quand nous avons dépassé les savoirs, alors nous avons la connaissance. La raison fut une aide ; la raison est l'entrave.
Tout près du renoncement est la béatitude.
Si tu veux que l'humanité progresse, jette bas toute idée préconçue. La pensée ainsi frappée s'éveille et devient créatrice. Sinon, elle se fixe dans une répétition mécanique qu'elle confond avec sa vraie activité.
Après tout, qu'est Dieu ? Un enfant éternel jouant à un jeu éternel dans un éternel jardin.
Notre seule véritable liberté consiste à découvrir et à dégager la réalité spirituelle qui est en nous.
Ceux qui sont pauvres, ignorants, mal nés et mal éduqués ne sont pas le troupeau vulgaire. Le vulgaire est tous ceux qui sont satisfaits de la mesquinerie et de l'humanité moyenne.