Citations de Boris Vian

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Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent.

On ne vole que ce que l'on désire.

Je passe le plus clair de mon temps à l'obscurcir.

On finit par s'en remettre à l'inspiration musicale pure, et à défaut, la musique ne mènera à rien de bon, ou elle aliénera tous les fans, sauf les plus purs.

J'accuse mes maîtres, de m'avoir, par leur ton et celui de leurs livres, fait croire à une immobilité possible du monde.

Une solution qui vous démolit vaut mieux que n'importe quelle incertitude.

Je regrette pour vous dit l'homme, quand une femme est malade, elle n'est plus bonne à rien.

Je voudrais pas mourir Sans qu'on ait inventé Les roses éternelles La journée de deux heures.

Tout ce qui n'est ni une couleur, ni un parfum, ni une musique, c'est de l'enfantillage.

Quoi de plus seul qu'un héros ?

L'absurdité des batailles qui sont des batailles de mots mais qui tuent des hommes de chair.

C'est le tango des joyeux militaires Des gais vainqueurs de partout et d'ailleurs C'est le tango des fameux va-t-en-guerre C'est le tango de tous les fossoyeurs.

Notre temps est précieux. Perdons plutôt le vôtre.

Brusquement, la roue tourna de nouveau et ils se trouvèrent au milieu des mines de cuivres.

Je sais que c'est difficile à lire quand j'écris des blagues, ça a l'air sincère et quand j'écris pour de vrai, on croit que je blague.

Le travail, c'est la liberté. La liberté, c'est celle des autres. Le travail, c'est celui des autres.

Puisque l'amour, qui est tout de même, je le répète, le centre d'intérêt de la majorité des gens sains, est barré et entravé par l'Etat, comment s'étonner que la forme actuelle du mouvement révolutionnaire soit la littérature érotique ?

Pour faire un soldat, il faut défaire un civil.

On se trouve toujours des excuses pour vivre.

Le travail est l'opium du peuple... Je ne veux pas mourir drogué !

Le paradoxe du travail, c'est que l'on ne travaille, en fin de compte, que pour le supprimer.

Après tout, le rôle d'un psychiatre, c'est clair, c'est de psychiatrer.

Cinéma : un des seuls métiers où l'on puisse arriver à être célèbre en n'étant ni intelligent ni joli ni bon comédien ni distingué ni instruit : on comprend qu'il y ait tant de demande.

Ma chère, il n'y a pas de femme frigide. Il n'y a que des hommes maladroits !

Les femmes aiment peut-être les impuissants. Un homme, un vrai, ça leur fait toujours un peu peur. Elles craignent d'être blessées. Un impuissant, c'est comme une bonne copine.

- Vous n'êtes pas payé pour flemmarder. - Je ne flemmarde pas, Monsieur, je reprends le souffle.

Tous ceux qui travaillent se crachent dans les mains ? - Naturellement, répondit Jacquemort. C'est pour faire mourir le poil.

On n'est pas là pour se faire engueuler On est venu pour faire une p'tite belote On n'est pas là pour se faire assommer On est là pour la fête à mon pote.

Je t'ai déjà dit que je t'aimais bien, en gros et en détail. - Alors, détaille, murmura Chloé, en se laissant aller dans les bras de Colin, câline comme couleuvre.

Elle commençait à s'apercevoir que je déraillais, et il était temps que je cesse de dérailler. Elle se serrait contre moi et elle mettait la tête sur mon épaule.

Mes cogitations récentes, continua Pigeon, m'incitent au contraire à affirmer que nous ne sommes pas d'accord.

Du temps que les femmes ne votaient pas, on faisait la guerre pour elles. Maintenant qu'elles votent, on la fait pour le pétrole. Est-ce un progrès ?

On commence à avoir des malheurs quand on a cessé de ne penser qu'à soi.

Une sortie, c'est une entrée que l'on prend dans l'autre sens.

Les laides, on ne saurait en parler ; c'est assez qu'il y en ait.

Donner raison à ses bourreaux, c'est bien la forme de suicide la plus hypocrite qu'on puisse imaginer.

Je pense que les hommes peuvent tout faire, mais qu'il ne dépend pas d'eux que ce qu'ils font soit bien ou mal.

Ma décision est prise - Je m'en vais déserter. - ... - Si vous me poursuivez - Prévenez vos gendarmes - Que je n'aurai pas d'armes - Et qu'ils pourront tirer.

C'est un des rêves depuis longtemps dorlotés par le signataire de ces lignes que de rendre un jour obligatoire la protection du livre contre tout risque de lecture, tâche à laquelle s'emploient déjà diligemment les écrivains eux-mêmes.

La critique, art aisé, se doit d'être constructive.

Le travail, c'est ce qu'on ne peut pas s'arrêter de faire quand on a envie de s'arrêter de le faire.

Il y a des boniches dans tous les milieux... c'est une mentalité, la boniche... ce n'est pas un état.

Il était si heureux que ça lui faisait énormément de peine...

Un jour il y aura autre chose que le jour.

Noémi lisait dans sa chambre. On venait d'apporter son petit déjeuner : une tarte aux noix et une langoustine à la mayonnaise. Elle ménageait son foie qu'elle avait sensible.

Le génie est une longue patience, c'est une réflexion de génie pas doué.

Contrairement à l'opinion courante, il n'y a que trois ou quatre des trente-cinq espèces de requins connues qui soient mangeurs d'hommes ! Encore qu'attaquent-ils moins à lui qu'il ne s'attaque à eux...

Tout s'use. L'ennemi, c'est la lésion.

On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits.

Les gens sans imagination ont besoin que les autres mènent une vie régulière.

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