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Je n'aime pas beaucoup la religion pour une autre raison : elle se désintéresse des animaux.
Brigitte Bardot
Avec le recul, je me rends compte que ce choix de m'occuper des animaux va plus loin qu'une direction donnée à ma vie, c'est une mission, celle d'aider l'autre et mon prochain animal. Le symbole de mon combat reste les bébés phoques. Je suis mondialement connu pour cette photographie prise en 1977 sur la banquise avec un "blanchon".
Les blessures les plus profondes ont toujours eu trait à des trahisons. C'est ce que je redoute le plus, la trahison d'amis ou de proches.
L'animal apporte une chose en plus : sa fidélité et son désintéressement. Un amour total. Un amour sans frontières sans fin.
L'émancipation des femmes je n'y suis pour rien, j'ai vécu comme j'en avais envie et je continue, mais je suis à la fois libre et dépendante de l'homme que j'aime.
Faire du cinéma, c'est un peu faire un pacte avec le diable.
L'amitié a été la racine solide de ma vie un peu éparpillée. J'ai eu des amis extraordinaires qui, au fil du temps, ont hélas disparu. Il ne m'en reste que très peu.
J'ai toujours su que l'humanité était cruelle, méchante, injuste, fourbe, inhumaine, j'ai voulu la quitter, pour de vrai, lui préférant une autre pourriture, plus saine, celle de la mort.
Quand j'ai besoin de courage, que je suis abattue parce que je rencontre l'indifférence ou la bêtise, je demande à Dieu de m'aider.
L'argent et la télé sont deux fléaux de la société actuelle. Il n'y a plus de dialogue.
Ma première vie laissait place à la seconde. Ce jour-là, sans préparation aucune et alors qu'on me tendait le micro, je sortis cette phrase restée dans les annales : J'ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes et maintenant je donne ma sagesse et mon expérience aux animaux.
Je continue à choquer les simples d'esprit, les médiocres et les sectaires, je dirai toute ma vie ce que je pense que ça plaise ou non.
J'ai aimé beaucoup, passionnément, à la folie et pas du tout, mais j'ai aimé et je continue d'aimer. C'est dans ma nature.
Lorsque l'amour est mort, on n'a pas le droit de lui donner l'aumône. L'amitié est une aumône, par rapport à l'amour-passion.
Ayez le courage de vos opinions, visitez les abattoirs et continuez de manger de la viande si vous n'avez pas le coeur soulevé par ce que vous avez vu !
Ah ! j'en aurai dit, des vertes et des pas mûres, en soixante-cinq ans de vie publique ! J'en ai fait pousser des cris d'orfraie aux bien-pensants, aux adeptes de la langue de bois ! Mais je ne regrette aucune de mes déclarations ni aucune pique.
Il faut accepter son âge, avec ces avantages formidables de sagesse, de douceur, de sérénité. Il faut bien accepter la mort aussi...
S'il y a encore quelqu'un qui retourne au zoo, c'est vraiment que les gens sont plus bêtes que nature.
Le chemin qui mène à l'amour des animaux passe forcément par l'amour des humains.
Les années qui passent sur nos visages, elles passent. Ce qui importe, c'est la jeunesse de l'âme.
Je ne défends pas les bêtes "pour la publicité", mais tout simplement parce que je les aime.
J'ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes et maintenant je donne ma sagesse et mon expérience aux animaux.
Sans le secours des animaux, je n'aurais pas pu survivre. Maintenant je sauve la vie de ceux qui ont sauvé la mienne.
Ce qui me choque ce sont toutes ces bêtes merveilleuses que l'on transforme en saucisson.
Rester passionnée et active m'empêche de me ramollir et d'être victime de cette oisiveté dont souffrent et meurent beaucoup de retraités.
Parallèlement à ma fondation, si je m'occupe de personnes dans le besoin, âgées, malades, ou simplement seules, c'est dans un cadre plus personnel. Il est vrai que personne ne le sait.
Les animaux, eux, ont une pureté que l'Homme a définitivement perdue.
Je préfère les rôles sexy. Je serai une actrice "sérieuse" quand je serai plus vieille.
L'important, c'est ce qui qu'il y a dans l'assiette. Comme pour l'amitié. Ce qui compte, ce n'est pas ce qui brille, mais le fond.
La lucidité, c'est atroce et merveilleux à la fois. Je vois immédiatement la faille et ça m'empêche de m'évader dans un rêve.
Je veux remettre à plat le sens de mon combat et rappeler toujours et encore la place qui doit être rendue aux animaux. Ils m'ont sauvée, dans quelles mesures je les sauve moi ?
Ce qui me fait peur, c'est de faire partie des humains. On m'a souvent reproché de mépriser ces derniers, en vérité ce sont les humains tournés vers eux-mêmes que je n'estime pas, les esprits étriqués, les Narcisse et les arrogants.
La sexualité ? C'est comme quand on a mangé trop de chocolat. Après, on a une crise de foie...
Rien n'est jamais à refaire... mais tout reste à faire.
C'est chouette cette prolongation de soi par un enfant, c'est pas la peine pour autant de se prolonger par cinq ou huit enfants. C'est ridicule...
Je ne fais pas partie de l'espèce humaine. Je ne veux pas en faire partie. Je me sens différente, presque anormale. Aussi longtemps que l'animal sera considérée comme une espèce inférieure, qu'on lui infligera toutes sortes de maux et de souffrance, qu'on le tuera pour nos besoins, nos loisirs et nos plaisirs, je ne ferai pas partie de cette race insolente et sanguinaire.
Un chien, un chat, c'est un coeur avec du poil autour.
Quelqu'un d'autre peut me remplacer, ça m'est égal. C'est un conte de fées et, comme tous les contes de fées, il se terminera un jour. Bien, j'espère.