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Le regret est un signe d'humanité me semble t-il. Sans le regret... Que sommes-nous ?
Camilla Läckberg
Les petits-enfants, c'est le dessert de la vie.
Quand le Diable prend de l'âge, il devient croyant.
Les personnes en larmes ont le même effet sur autrui que les accidents de circulation. Personne ne peut s'empêcher de regarder.
Heureusement que les oreilles étaient là pour l'arrêter, pensa Patrick, sinon le sourire aurait fait le tour de sa tête.
Derrière le volant de sa voiture, Agnès souriait. Personne ne la trahissait impunément.
Il prit doucement une mèche de ses cheveux et la réchauffa entre ses doigts. De petits cristaux de glace fondirent et mouillèrent ses paumes. Doucement il lécha l'eau.
D'où venaient tous ces gens ? D'où sortait toute leur haine ? Elle pouvait concevoir une animosité dirigée contre des individus en particulier, des personnes qui avaient fait du tort à quelqu'un. Mais haïr des gens sans discernement parce qu'ils venaient d'un autre pays, ou pour la couleur de leur peau ? Non, elle n'arrivait pas à le comprendre.
Il voulait peut-être aussi renouer le contact. En prenant de l'âge, on devient un peu bizarre sur ce plan. Ce qui remonte très loin dans le temps se rapproche de vous et prend plus d'importance.
Je suppose que l'être humain a toujours besoin de quelqu'un à piétiner, quelqu'un qui a le dessous.
Ils savaient depuis longtemps qu'on ne peut rien contre les volte-face de la vie et du destin et ils l'acceptaient.
Mais dès qu'elles posaient sur elle leurs yeux affamés, son coeur se refermait, terrorisé. Car celui qui n'aimait pas ne risquait pas non plus de perdre.
C'est dans la nature de l'homme de ne pas regarder les conséquences de ses actes, de ne pas apprendre de l'histoire.
Si on avait une boule de cristal qui nous montrait tout ce qu'on allait vivre dans sa vie, on n'aurait sans doute pas la force de se lever le matin. L'objectif est probablement qu'on reçoive la vie par portions. Qu'on reçoive les chagrins et les problèmes par morceaux juste assez gros pour pouvoir les avaler.
La pédophilie, c'était la chose la plus abjecte de toutes. La plus ignoble qu'il pouvait imaginer. La seule consolation, mais il ne le dirait jamais à voix haute, était de savoir qu'une fois que ces gens-là se trouvaient derrière les barreaux, leurs codétenus ne leur rendaient pas la vie facile.
Rien durant leur formation professionnelle ne les préparaient à ce genre de situation. Annoncer la mort d'un proche faisait partie des tâches poubelles du policier et annoncer à des parents la mort de leur enfant était le pire de tout. Ça dépassait l'entendement. Personne de devrait être forcé de délivrer de tels messages.
L'expérience de nombreuses interviews réalisées pour obtenir le matériau de base pour ses livres lui avaient appris que, pour une étrange raison, les gens parlaient mieux avec une tasse de café à la main.
C'est effrayant de voir sa mère rétrécir, se réduire et devenir plus petite que soi. D'être obligé de devenir l'adulte face à celle qu'on a toujours considérée tout au long de sa jeunesse comme infaillible, indestructible. Même si on avait cessé de voir sa mère comme un être divin qui a réponse à tout, il était extrêmement douloureux d'être témoin de sa déchéance.
Il ouvrit le dossier et commença la lecture. Ce fut un long voyage à travers la mesquinerie humaine.
Celui qui se croit aimé avec le bâton à toutes les chances d'aimer avec le bâton à son tour.
S'engager dans la discussion sur le poids d'une femme était comme s'engager sur un champ de mines émotionnel.
Mais avant de trouver sa princesse, il avait été obligé d'embrasser bon nombre de crapauds.
Elle avait toujours adoré les aéroports. Se trouver parmi les avions qui atterrissaient et décollaient. Il n'y avait rien de pareil. Tous ces gens avec leurs valises et l'espoir plein les yeux...
Il ne voyait pas pourquoi tout le monde avait si peur de la mort. Tous ces sentiments incompréhensibles que les gens semblaient avoir se condensaient et se multipliaient dès qu'il était question de la mort. Il avait du mal à le comprendre. La mort était un état, n'est-ce pas, tout comme la vie, pourquoi l'un devait-il être mieux que l'autre ?
Cela fût sa première leçon : ne pas croire aux promesses.
Le travail d'un historien n'est jamais fini. Il reste toujours un peu plus de faits, un peu plus de réalité à extirper. Commenter J'apprécie
L'âge, après tout, ce n'est qu'un chiffre.
Je sais très bien combien il est important de connaître le passé, pour nous permettre de vivre dans le présent.
Il était étonné de ressentir encore un coup au coeur en pensant à eux deux. Le coeur avait incontestablement une meilleure mémoire que le cerveau.