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Il me semble obsolète désormais de continuer à parler de domination masculine dans la sphère occidentale.
Camille Froidevaux-Metterie
En réduisant le corps féminin à l'instrument de la domination, on a contraint les femmes à dénier leur propre corporéité.
Les femmes sont devenues des hommes comme les autres, et les hommes, quasiment des femmes comme les autres.
Le projet féministe a structuré nos sociétés de façon inédite et donné naissance à un monde nouveau.
Etre femme aujourd'hui, c'est cela : travailler, faire des enfants, et surtout ne pas en parler.
Le féminisme a toujours avancé sur deux fronts : celui de la théorie et celui de la lutte.
Je déteste quand le féminisme devient trop normatif, après avoir tant lutté contre les normes.
Les rôles sexués se sont évanouis au rythme de la féminisation de la sphère sociale et de la masculinisation de la sphère privée.
La femme est en train de fournir le modèle d'une nouvelle condition, non plus féminine mais humaine.
Parmi les choses qui me tiennent vraiment à coeur, il y a la possibilité d'assumer son désir de ne pas avoir d'enfant.
Je ne considère pas du tout la maternité comme l'apogée de la vie d'une femme.
Les différentes options féministes reflètent d'ailleurs autant de vies de femme possibles.