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En verrai ge jamais la fin - De voz oeuvres, Merancolie ? - Quant au soir de vous me deslie - Vous me ratachez au matin.
Charles d'Orléans
Il n'y a bête ni oiseau - Qu'en son jargon ne chante ou crie : - Le temps a laissé son manteau - De vent, de froidure et de pluie.
Paix est trésor qu'on ne peut trop louer. - Je hais guerre, point ne la dois priser.
Les fourriers d4esté sont venus Pour appareillier son logis, Et ont fait tendre ses tappis De fleurs et verdure tissus.
Rivière, fontaine et ruisseau - Portent en livrée jolie - Gouttes d'argent, d'orfèvrerie ; - Chacun s'habille de nouveau : - Le temps a laissé son manteau.
Le monde est ennuyé de moy, - Et moy pareillement de lui.
Il n'est nul si beau passe-temps - Que se jouer à sa pensée...
Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie, Et s'est vêtu de broderie, De soleil luisant clair et beau.
L'eau de Pleur, de Joye ou de Douleur, - Qui fait mouldre le moulin de Pensée.
Je suy cellui au cueur vestu de noir.
Je meurs de soif en cousté la fontaine ; - Tremblant de froid au feu des amoureux.
J'aime qui m'aime, autrement non.
Las ! je suis seul, sans compagnie ! - Adieu ma Dame, ma liesse !
C'est grant pitié qu'il convient que je soye - L'homme esgaré qui ne scet ou il va.
Salués moy toute la compaignie.
Ma seule amour, ma joie et ma Maitresse, - Puisqu'il me faut loin de vous demeurer, - Je n'ai plus rien, à me réconforter, - Qu'un souvenir pour retenir liesse.
Yver, vous n'este qu'un vilain.