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La France a perdu une bataille ! Mais la France n'a pas perdu la guerre !
Charles de Gaulle
La mollesse française est d'une extrême épaisseur. Mais même en France, elle n'a pas l'Avenir, qui est aux forts.
Si Monaco nous emmerde, on fait un blocus, rien de plus facile, il suffit de deux panneaux de sens interdit, un au cap d'Ail et un second à la sortie de Menton.
Les choses capitales qui ont été dites à l'humanité ont toujours été des choses simples.
On ne fait rien de sérieux si on se soumet aux chimères, mais que faire de grand sans elles ?
Quels que soient les dangers, les crises, les drames que nous avons à traverser, par-dessus tout et toujours, nous savons où nous allons, nous allons, même quand nous mourrons, vers la Vie.
S'il faut la force pour bâtir un État, l'effort guerrier ne vaut qu'en vertu d'une politique.
Les Français ne pensent qu'à bouffer et à augmenter leur niveau de vie. Le bifteck-pommes frites, c'est bon. La Quatre-chevaux, c'est utile. Mais tout cela ne constitue pas une ambition nationale.
Nous sommes d'accord, vous et nous, pour que toute oppression et toute hégémonie soit bannie de notre univers.
Ne croyez-vous pas qu'à la guerre la plus grande franchise soit la plus grande habileté ?
Des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche.
Nous rapportons à la France l'indépendance, l'Empire et l'épée.
L'homme n'est pas fait pour être coupable.
Ecrire permet d'oublier la meute.
Les généraux, au fond, me détestent. Je le leur rends bien. Tous des cons.
Dans toute association de deux hommes, il y en a toujours un qui se fait porter par l'autre.
Si les policiers n'étaient pas bêtes, ils ne seraient pas des policiers.
Une clique de politiciens tarés, d'affairistes sans honneur.
La France essaie d'aider les autres à avancer sur le chemin de la civilisation.
Sans doute, leur commandement militaire était-il, en principe, favorable au ralliement qui procurerait des renforts. Mais d'autres instances anglaises étaient moins pressées.
Quel homme vécut jamais une réussite achevée ?
Prendre l'action à son compte, n'y vouloir de marque que la sienne, affronter seul le destin, passion âpre et exclusive qui caractérise le chef.
Quant au pouvoir, je ne saurais, en tout cas, quitter les choses avant qu'elles ne me quittent.
Napoléon, dans le concours des grands hommes, est toujours avant Parmentier.
L'honneur, le bon sens, l'intérêt supérieur de la patrie commandent à tous les Français libres de continuer le combat là où ils seront et comme ils pourront.
L'avantage d'être un causeur brillant ne vaut pas celui d'être replié sur soi-même.
C'est purement négatif de toujours remettre tout en cause, c'est, en somme, la marque des faibles, des incapables.
L'ambition individuelle est une passion enfantine.
La France ne peut-être la France sans la grandeur.
Pour un peuple, la plus sûre étoile dans la tempête, c'est la fidélité à sa vocation.
La ruse doit être employée pour faire croire que l'on est où l'on est pas, que l'on veut ce qu'on ne veut pas.
Les travaux que j'avais à faire, les délibérations auxquelles j'assistais, les contacts que je devais prendre, me montraient l'étendue de nos ressources, mais aussi l'infirmité de l'Etat.
Dans les entreprises où l'on risque tout, un moment arrive, d'ordinaire, où celui qui mène la partie sent que le destin se fixe. Par un étrange concours, les mille épreuves où il se débat semblent s'épanouir soudain en un épisode décisif.
La politique, quand elle est un art et un service, non point une exploitation, c'est une action pour un idéal à travers des réalités.
Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !
Tout Français désire bénéficier d'un ou de plusieurs privilèges. C'est sa façon d'affirmer sa passion pour l'égalité.
La France fut faite à coups d'épée. La fleur de lys, symbole d'unité nationale, n'est que l'image d'un javelot à trois lances.
Elle [la France] n'est pas seule […] Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte […] Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Dans le capital moral d'un peuple, rien ne se perd des peines de ses soldats.
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
L'avenir n'appartient pas aux hommes...
L'efficacité et l'ambition de la politique sont conjuguées avec la force et l'espérance de l'économie.
Je ne vais pas mal. Mais rassurez-vous : un jour, je ne manquerai pas de mourir !
Les grandes choses se font par la valeur des hommes bien plus que par des textes.
La vie est la vie, autrement dit un combat, pour une nation comme pour un homme.
Le gouvernement n'a pas à faire des propositions, il a des ordres à donner.
Le caractère, c'est d'abord de négliger d'être outragé ou abandonné par les siens.
Tout homme qui écrit - et qui écrit bien, sert la France.
Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde.
Un jour viendra où nos armes, reforgées au loin, mais bien aiguisées, se joignant à celles que se feront nos Alliés, et peut-être à d'autres encore, reviendront triomphantes sur le sol national. Alors, oui, nous referons la France.