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Qui applaudit ne manie rien. Trop de louanges ne mènent à rien.
Charles de Leusse
Tentative de mariage bon Avec préméditation.
On naît anonyme. Car seul Dieu nous nomme.
Le bonheur est sous ordonnance. "Dix commandements" sont l'ordonnance.
Les historiens conquièrent Le passé, non l'avenir.
Mais quand le lion ouvre la gueule, Tu ne mets ta tête pour qu'il n'hurle !
Les pétales de leur lèvres N'ont pas l'épine des corps.
Il ne suffit de marcher Pour demander des souliers.
Le dragon crache du feu, Ce qui éteint ses larmes. Quand on vit de rancune, On naît pour être vieux.
C'est dépôt de bilan, la mort. Ou plutôt un dépôt de corps.
"Dieu m'a sauvé de la mort." Il est arrivé trop tard...
Le lierre de la vieillesse Commence aux pieds qui blessent.
Violer la liberté Ne donne pas de bébé.
On ne cache pas le vrai Dans l'éternité.
Il y a entre deux bouches Du silence, non du vide.
Mes rides me regardent : Impolitesse grande.
La raison ne fait pas rêver, Mais donne des raisons de rêver.
Dinosaures furent grands ; De même, leurs ossements.
Dieu soulage par le coeur ; Le démon par la mort.
Et le mot de "tolérant" Ne se colle avec du sang.
La loi du silence N'est pas "un ange passe".
On ne peint pas "nous nous aimons" Avec des poils sur un bâton.
Les miettes du gâteau sont pour les pauvres. Au goût, on dirait de la poussière.
On ment aussi à l'hôpital. Car de Dieu est venu le diable.
La mort n'est qu'un passage, frontière. J'aimerais n'avoir pas de passeport.
Le complice du démon, C'est l'homme qui n'est pas bon.
Des pierres Cueillir N'en font Des fruits.
L'anniversaire de notre mort, On ne le fête que par les autres.
La librairie des guerres Ne tue ses éditeurs.
L'orgueil n'a de syndicat : Des vacances, il ne prend pas.
Saluons nos ennemis. Ca fait au moins un heureux.
L'animal n'a peur de la flamme, Mais de la chaleur qu'elle émane.
Et même à deux, On est seuls deux.
"Ferme la porte en partant". Ferme la bouche en mourant.
Corps ne peut contenir L'ouragan intérieur.
Spartacus est mort, Mais il parle encore.
L'amour est fort quand on est faible. Mais quand on craque, c'est pour un faible.
L'animal n'a pour dieu Que la vie de ses yeux.
S'embrasser cache les lèvres ; Mais montre notre amour.
Quand on présente son coeur, Il est à découvert.
Si tu me quittes, Donc je me quitte.
Les terroristes tuent de loin, - Mais la lâcheté n'est pas loin.
Demain commence l'amour. Et finira hier.
Pour cueillir de l'espoir le fruit, Il faut être aussi haut que lui.
Ils demandent tous la confiance Avec un appeau à chance.
On a beau tuer le temps, Il nous enterre avant.
Tout se vend, même Dieu. Vois les religions !
Tu es si belle Que tout est sol.
Et l'amour, c'est deux malheurs Qui ensemble font un bonheur.
Quand le tyran nous pend à la corde, Il a un poignard, non pour la corde.