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Le corps est un habit Qui nous va à vie.
Charles de Leusse
Quand le martyr meurt, Il meurt tous les jours.
Les lâches s'excusent par les enfants. Les héros excusent les enfants.
Des policiers font des bavures. Mais les bandits, c'est tous les jours.
On aime Dieu qui est absent. Quelques amoureux du vent...
Tes yeux ont volé A l'aube sa clarté.
Un regard, tout est dit. Une parole, tout se vit.
Dans la guerre, il y a des erreurs. Mais les erreurs, ce sont les morts.
Guerre, c'est le dépassement de soi : Les jambes sont à trois mètres de soi...
Croquer des diamants N'est, aux femmes, cassants.
Vivre, c'est entre naître et mourir. Que ces deux verbes ne se rencontrent !
L'herbivore crie sous les crocs. Il est trop tard pour les mots.
Amoureux goûtent les lèvres Sur l'arbre du sourire.
Paix se fait à deux. Et l'amour aussi.
Femme ont soupir De l'intérieur.
Si Dieu était une flamme, Il serait donc une femme.
La peau du caïman Est plus dure que ses dents.
Le pire ennemi, c'est soi-même, - Mais je ne le tue, car je l'aime.
L'élève tend le doigt au plafond. Ce n'est pour montrer le plafond.
L'amour, c'est comme l'alphabet. Par un grand A commencé, Par un grand Z, ça finit. Mais vive l'amour, vive la vie !
Mon Dieu, délivre-nous Des fous de Dieu, tes fous !
De tes yeux l'éclair Fait sonner le coeur.
Diable n'achète notre âme vide. Il attend qu'on la solde.
Louis XVI nomma Bonaparte. Ce fut là son dernier acte.
Loup garou par la lune. Rat garou par les thunes.
Diamants viennent de la terre ; Et les femmes d'autres femmes. Car le diamant des mères Est écrit par leur dame.
Il n'y a jamais de videur Devant la "boîte de la mort".
Qui dort a son rêve. Qui meurt est tout seul.
L'argenterie brille Si le soleil.
Mais le chien qui est enragé N'est, par gamelle, attiré.
Ongles peuvent être vernis, Mais ils griffent aussi.
Même Jésus, trois jours, est mort. - Qui est fort ne fait le fort.
Personne n'a vu Dieu, Mais j'ai vu tes yeux.
La mort ne connaît le chemin Du cimetière : on l'accompagne bien.
L'amoureux vole un baiser. - Il encourt perpétuité.
Mort est une odeur Pour nous souvenir.
La poignée du coeur Est la main de l'autre.
Même les fleurs artificielles Ont un vase. La vie est belle.
Le temps tricote le cercueil ; Un jour, dérape sur l'aiguille.
Si "corbeau parle au renard", Il lui parle du haut de l'arbre...
La bombe crie avant les victimes. Mais terrorisme n'est une victime.
De Gaulle fut un chêne. Les glands autour traînent.
Manger des paroles, C'est par les oreilles.
Il coupe tant la parole Qu'il se coupe de la sienne.
Si la pelle creuse la terre, Ce n'est pour qu'elle s'enterre.
Quand l'aimée est ailleurs, Nos pensées sont ailleurs.
Meurtriers sèment la mort, Et se plaignent du désert.
Dieu est cible de nos problèmes. Pourtant, on ne voit sa forme.
La mort est une pause pour toujours. Un "arrêt" sur image du corps.
Dieu a un fils, pas le diable. Tous peuvent être le fils du diable.