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Le patron n'est autre que le personnage qui est en retard quand vous êtes en avance et qui arrive avant vous si vous êtes en retard.
Charles Fourier
Toute passion engorgée produit sa contre passion qui est aussi malfaisante que la passion naturelle aurait été bienfaisante.
La girafe est l'hiéroglyphe de la vérité dans le monde animal.
Tous ces caprices philosophiques appelés des devoirs n'ont aucun rapport avec la nature.
La fidélité est contraire à la nature humaine.
Obligé de démasquer ici des professions vicieuses, commerce et autres, je ne blâme pas ceux qui en profitent : le tort est à la politique civilisée qui pousse les peuples au vice, en ne leur ouvrant d'autre voie de fortune que la pratique de la fourberie.
Nombre d'enfants manifestant de l'attirance pour la saleté, on les réunira en petites hordes chargées du nettoyage des ordures et autres travaux répugnants.
Les moralistes ne sont que des fabricants de belles phrases, tous incapables d'inventer aucun antidote aux désordres sociaux.
Une infidélité, ce n'est rien du tout, ce n'est qu'un petit oubli, rien de plus !
Dévoiler les intrigues de la Bourse et des courtiers, c'est entreprendre un des travaux d'Hercule.
Le peuple a besoin qu'on l'éblouisse et non pas qu'on l'éclaire.
Le problème est de créer deux pouvoirs qui soient alliés et coopérateurs de l'administration, mais non pas guerroyants contre elle.
Le bonheur consiste à avoir beaucoup de passions et beaucoup de moyens de les satisfaire.
Le commerce est l'art d'acheter trois francs ce qui en vaut six et de vendre six francs ce qui en vaut trois.
Partout où l'homme a dégradé la femme, il s'est dégradé lui-même.
Je vais plaider la plus ridicule des causes, la suprême bêtise : la passion des richesses, l'amour sentimental et le déplacement des astres.
Le bonheur de l'homme, en amour, se proportionne à la liberté dont jouissent les femmes.
Un amour n'est beau qu'autant qu'il est amour composé, réunissant le charme des sens et de l'âme. Il devient trivialité ou duperie, s'il se borne à l'un des deux ressorts.
Depuis les viragos comme Marie-Thérèse jusqu'à celles des nuances radoucies comme les Ninon ou les Sévigné, je suis fondé à dire que la femme en état de liberté surpassera l'homme.
On commence par dire : cela est impossible pour se dispenser de le tenter, et cela devient impossible, en effet, parce qu'on ne le tente pas.
Puisque les hommes veulent qu'on interdise la jouissance à toute fille, pour réserver ses prémices au premier malotru qui viendra la marchander, ne doit-on pas assigner un (tirage au) sort à celles qui définitivement ne trouvent pas d'acquéreur ?
Des manufactures dépréciatives, qui réduisent le salaire de l'ouvrier et l'envoient mourir de faim quand il plaît au fabricant de ne plus l'employer.
Le mariage est le tombeau de la femme, le principe de toute servitude féminine.
Cet attirail d'hommes et de machines qu'on appelle armée... employé à ne rien produire en attendant qu'on l'emploie à détruire.
Le vrai bonheur ne consiste qu'à satisfaire toutes ses passions.
Dans le mariage, le mari et la femme se vendent vertueusement ; et de même qu'en grammaire, deux négations valent une affirmation, on peut dire qu'en négoce conjugal, deux prostitutions valent une vertu.
Une planète est un corps androgyne, pourvu des deux sexes et fonctionnant en masculin par les copulations du pôle nord, et en féminin par celles du pôle sud.
Le mariage semble inventé pour récompenser les pervers ; plus un homme est astucieux et séducteur, plus il lui est facile d'arriver par le mariage à l'opulence et à l'estime publique ; il en est de même des femmes.
Ce ne sont pas les plaisirs qui sont malfaisants, mais seulement la rareté des plaisirs, d'où naît l'excès.
Pauvres de jouissances, ils veulent être riches d'illusions.
La vraie grandeur pour une nation, la vraie gloire selon les économistes, c'est de vendre aux empires voisins plus de culottes qu'on n'en achète d'eux.
La civilisation qu'on définit avec raison une guerre du riche contre le pauvre, est encore une guerre du vieux contre le jeune.
On ne peut pas organiser des Séries passionnées sans une grande inégalité de fortune, caractères, goûts et instincts : si cette échelle d'inégalité n'existait pas, il faudrait la créer, l'établir en tous sens, avant de pouvoir associer le passionnel.
Ma théorie se borne à utiliser les passions réprouvées telles que la nature les donne, et sans y rien changer.
Les femmes n'aiment rien tant que les parties carrées ou sextines dont les hommes ne se soucient pas parce qu'ils en sentent l'inconvénient.
Comment la femme pourrait-elle échapper à ses penchants serviles et perfides quand l'éducation l'a façonnée dès l'enfance à étouffer son caractère pour se plier à celui du premier venu que le hasard, l'intrigue ou l'avarice lui choisiront pour époux ?