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Toutes les crises morales de la littérature sont les crises morales de la bourgeoisie.
Charles-Louis Philippe
Les mots sont les fantômes des imaginations malades, au-dessus desquels il y a la vie qu'il faut vivre sans penser aux mots.
Deux sortes d'hommes habitent la Terre : ceux qui protestent et ceux qui ne protestent pas.
C'était une galette aux pommes de terre, chaude et dorée, dont la croûte était tendre, parce qu'ils n'avaient pas beaucoup de dents et dont la miette, pleine de beurre, fondait dans la bouche et y ruisselait.
Qu'est-ce que ça peut me foutre ? Ca me fout que je te nourris et que tu n'es qu'un propre à rien, un imbécile, un mal élevé.
On a toujours l'art de mentir quand on parle à des gendarmes.
Il ne comprit jamais, par exemple, que l'on se lavât le visage avant de se laver les mains. Il disait à Berthe : Tu touches ta figure avec tes mains sales, c'est une drôle de façon pour se laver.
Il a manqué à M. Emile Zola de grands vices pour faire une grande oeuvre.
Un sang alcoolisé coulait dans ses membres, avec des moments d'entarin, puis avec des moments de bonté.
L'Amour est beau pour ceux qui ont de quoi vivre, mais les autres doivent d'abord penser à vivre.
Le gras est aussi bon que le maigre ; dans chaque bouchée il faut les mêler l'un à l'autre et l'ensemble acquiert un goût de noisette.
Combien j'aime la tendresse des rythmes, c'est du charme sans nom, soupirer et vivre avec les génies que fit Dieu. La création n'est belle que parce qu'on la peut chanter.
... L'orgueil est plein de silence...
J'allais autrefois à l'hopital Broca où l'un de mes anciens camarades de lycée était externe en médecine. J'ai vu passer au spéculum toutes les filles, avec leurs maladies.
Ce n'est pas impunément qu'on est venu jusqu'à vingt-trois ans sans casier judiciaire.
Les grosses âmes peuvent parcourir le monde en y trouvant des joies, mais les âmes délicates ont beaucoup à souffrir.
Tu n'es qu'un propre à rien, un imbécile, un mal élevé.
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