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On n'en termine jamais avec les battements du coeur.
Christian Authier
La littérature ne possède aucune valeur thérapeutique. Un temps, elle peut nous anesthésier, elle ne nous guérira pas de nos plaies et blessures.
La vie est l'école de l'absence. On apprend à vivre sans les autres, sans ceux qui nous ont aimés et que nous avons aimés.
La littérature ne console guère. Elle donne juste la douce illusion de l'amitié ressuscitée.
L'existence n'est qu'une succession de souffrances, plus ou moins aiguës, tempérées de moments de bonheur, qui ne finissent qu'avec le dernier souffle.
Revenu parmi les vivants, j'étais devenu invivable.
Il est de certains êtres comme de certains pays, on n'en revient pas. Longtemps après les avoir quittés, leurs paysages et leur langue nous habitent encore.
Il ne faut pas négliger le bonheur ni mépriser l'amour qu'on nous porte.
Les plus belles histoires d'amour sont hélas, bien souvent, celles que l'on n'a pas eues.
On boit ensemble, mais on souffre seul.
Vieillir, c'est ne plus avoir envie de découvrir et se cantonner à la reconnaissance.