Images
Les grimaces et les hochets du pouvoir occupent plus volontiers les hommes, qui vont moins vite à l'essentiel.
Christine Ockrent
Uniformisation de l'information ? Bien sûr, et même utilisation de cette uniformisation comme arme stratégique.
Sur les chaînes nationales, on constate que le fait divers l'emporte parce que l'émotion prime sur l'analyse : à peu près tout ce qui paraît complexe est banni de l'information télévisée.
Il faut toujours chercher à rendre la parole à ceux qui en sont privés.
Les frontières entre information et divertissement deviennent de plus en plus floues non seulement pour les téléspectateurs mais aussi pour les professionnelles.
Je sais déjà la difficulté de raconter et la tentation de se taire.
Je n'ai jamais pensé que, dans ce métier d'images, la gestion de son propre personnage mérite autant d'attention que lui en accordent aujourd'hui certains de mes congénères.
Les mensonges n'ont d'importance que si l'on se fait prendre.
La haine est le plus puissant des alcools en politique.
Rien n'est jamais acquis pour une femme, sauf le sarcasme si elle trébuche.
Je découvre ainsi sous un jour bénéfique cette particularité du journalisme français : le pouvoir, qu'on le veuille ou non, n'en est jamais très loin.
D'un homme, on ajoute dans ce cas, avec admiration, qu'il a de l'autorité. D'une femme, on dira volontiers, avec reproche, qu'elle est autoritaire.
Il y a les coups que l'on réussit et ceux que l'on reçoit.
Le temps n'est-il pas venu de croire qu'une femme, quel que soit le talent du compagnon qu'elle s'est choisi, peut tout à fait penser par elle-même ?
Il faut arrêter de penser que la télévision est un seul marché de masse.
Tout pardon a sa récompense.
Ce n'est pas l'apparence du rôle qui m'intéresse : jouer la femme-tronc, cela n'a jamais été pour moi une fin en soi.
J'ai toujours pris l'information pour un exercice sérieux, grave même.
La télévision est un média finalement assez grossier, qui a toujours privilégié l'émotion.
J'étais belge, américanisée, sans identité politique, et j'étais une femme.
Le journalisme, ..., est une manière trompeuse et superbe de berner le temps.
On peut encore beaucoup inventer en matière d'information à la télévision.
Dieu pardonne beaucoup, sauf à ceux qui ne savent pas pardonner.
En politique, on peut connaître les pas, mais ne pas savoir danser.
Entre ogres, la séduction ne dure que le temps d'arriver à la viande.
La vie est un combat. On ne doit compter sur personne sauf le ciel, et encore, si on le mérite.
Mais les journalistes devraient bien être les premiers à douter d'eux-mêmes...