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L'exotisme, cette drogue pour enfants gâtés d'Europe qui ne mesurent pas ce qu'ils ont entre les mains.
Christophe Ono-dit-Biot
Aujourd'hui, le paradis est à portée de carte bleue. C'est peut-être pour ça que ce n'est pas le paradis.
A chaque fois que l'homme invente quelque chose, il invente la catastrophe qui va avec.
Sourire porte mal son nom. On devrait dire sur-rire, tant il transporte l'âme.
La vérité, ça n'existe pas, comme tous les absolus qu'on n'atteint jamais. Je ne peux te donner que ma vérité. Imparfaite, partiale, mais comment faire autrement ?
J'accepte, je veux, je consens, j'agrée, j'acquiesce, bref je dis oui.
Les plaisirs qu'on a eus sont tout ce qui reste d'une vie qui s'achève. Les grands chagrins se dissipent.
En fait, si je dénonce, mon arme serait plutôt l'ironie.
Vous voulez de l'aventure parce que vous vous ennuyez à mourir dans votre conformisme quotidien.
Mes amours. C'est ce pluriel qui m'agace. Un jour, je serai amoureux : je guillotinerai ce pluriel inconvenant et alors une femme suffira.
Il semble que l'être humain s'épuise aux yeux de l'autre comme s'épuisent les gisements d'or. On ne trouve plus d'or en l'autre alors on le quitte. Tandis qu'il aurait fallu peut être creuser seulement un peu plus loin, partir en quête d'un autre filon.