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Partout où je suis bien, j'y trouve ma patrie.
Cicéron
Tout ce qui est selon la nature est digne d'estime.
Gardez-vous bien de prolonger vos plaintes, car, ainsi que l'a dit le rhéteur Apollonius, rien ne sèche plus vite que les larmes.
L'ami certain se reconnaît dans les fortunes incertaines.
Rien n'est difficile pour ceux qui s'aiment.
Nous sommes esclaves des lois pour pouvoir être libres.
L'amitié donne son lustre à la prospérité, et soulage en partageant les fardeaux de l'adversité.
... il faut beaucoup de force de caractère pour détacher son esprit des sens et dégager sa réflexion des idées reçues.
Celui qui a l'habitude du mensonge, a aussi celle du parjure.
La mémoire diminue à moins qu'on ne l'exerce.
Il nous a été conservé d'entretiens où nous apprenons, à n'en pouvoir douter, que Socrate estimait qu'on ne peut rien savoir. Il exceptait ceci : je sais que je ne sais rien. Rien de plus.
On voit qu'un ami est sûr quand notre situation ne l'est pas.
Les maladies de l'âme sont plus funestes que celles du corps.
Puisque tout le cours des choses est soumis au destin, il faut ajouter que, si quelque mortel était capable de saisir par l'esprit l'enchaînement des causes, il ne se tromperait jamais.
Quelle époque ! Quelles moeurs !
La patrie se trouve partout où l'on est bien.
Le lit d'un célibataire est le plus confortable.
Les hommes diffèrent par le savoir, mais sont tous égaux par leur aptitude au savoir, il n'est pas de race qui, guidée par la raison ne puisse parvenir à la vérité.
N'écoutons pas ceux qui veulent donner à la vertu la dureté du fer : dans bien des circonstances, dans l'amitié surtout, elle est tendre, elle s'affecte aisément ; le bonheur d'un ami doit dilater votre coeur, ses maux doivent le resserrer.
L'avarice chez un vieillard n'a pas de sens : peut-on imaginer rien de plus absurde que d'augmenter les provisions de voyage à mesure qu'il reste moins de chemin à faire ?
Il y a un art de savoir et un art d'enseigner.
Misérable est la vie de ceux qui aiment mieux être craints qu'être aimés.
La terre ne rend jamais sans intérêt ce qu'elle a reçu.
L'amitié dure davantage entre des égaux.
Chacun est tourmenté par sa propre malhonnêteté.
Il y a dans le coeur de l'homme je ne sais quoi de désordonné qu'exalte le plaisir et qu'abat la douleur.
Si nous prenons la nature pour guide, nous ne nous égarerons jamais.
Comme nous avons à vivre non avec des êtres parfaits et souverainement sages, mais avec des hommes qui sont encore estimables s'ils ont quelque vertu, je pense que ceux en qui on en voit quelque trace ne doivent pas être entièrement négligés.
Le repos dans l'honneur.
Les égaux s'assemblent volontiers avec leurs égaux.
L'homme n'est jamais moins seul que lorsqu'il est seul.
Chacun trouve ses propres oeuvres belles.
Ce en quoi réside l'essence même de l'amitié, un complet accord dans les volontés, les goûts, les opinions.
On ne saurait stigmatiser par trop d'expressions le vice de ces hommes souples et trompeurs toujours prêts à parler comme vous le voulez, non comme la vérité l'exige.
La raison et la parole unissent les hommes entre eux.
Les orateurs élèvent la voix quand ils manquent d'arguments.
Deux augures ne peuvent se regarder sans rire.
Il n'y a d'autre bien que ce qui est honnête.
Tous, nous sommes portés par un penchant irrésistible à désirer connaître la science, en laquelle nous estimons qu'exceller est une belle chose.
C'est un procédé qui ne manque pas d'adresse et qui est même spirituel, en discutant sur la sagesse, que de se la refuser à soi-même et de l'attribuer à ceux qui s'en piquent illusoirement.
On naît poète, on devient orateur.
En doutant, on atteint la vérité.
Le visage est le miroir de l'âme.
On doit tout faire, et même un peu plus, pour éviter les procès, car il est non seulement bon, mais encore parfois profitable de se relâcher un peu de ses droits.
L'arbre est deux fois plus utile que les fruits.
Ce qui doit être obtenu par le mérite, on cherche à l'avoir à prix d'argent.
La prodigalité, c'est un gouffre sans fond.
Toutes les choses doivent être communes aux amis.
Les êtres ne tendent pas naturellement au plaisir, mais à la conservation de l'être.
Jusques à quand donc, Catilina, abuseras-tu de notre patience ?