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M'énerve, celui-là, avec avec son ego en chou-fleur turgescent !
Claire Bretécher
Mes personnages se moquent beaucoup de mes propres travers.
Paris abrite une ethnie intéressante, qui a sa façon de parler, de penser, de se conduire.
Se faire draguer par un président de la République n'est pas très flatteur, on a l'impression d'être la bergère du château.
Vieillir, c'est une liberté formidable.
Je suis ravie de gagner ma croûte en faisant un truc marrant classé comme un art mineur.
Aujourd'hui, il faut être écolo. C'est pire que tout ! Regardez les fiches cuisine : tout est sain, on veut nous faire manger du quinoa. Pouah !
Mai 68, c'était un truc pour étudiants dorés sur tranche !
La plupart des gens qui vieillissent disent qu'ils ne se sont jamais sentis aussi jeunes. Moi je ne me suis jamais sentie aussi vieille.
J'aime bien les filles qui bossent et qui sont un peu marrantes. Je n'ai rien à dire aux femmes de carrière. Cela dit, je n'en fréquente pas.
J'ai toujours été bien accueillie. C'était comme une distraction de voir débarquer une fille. Je n'ai jamais ressenti de misogynie. C'était mal vu, à une époque, de dire cela. Il fallait raconter qu'on avait dû lutter durement !
L'idéal serait que j'attrape un môme sans le faire exprès.
Je fais un boulot où on est tout le temps seul. Dans une société où l'on ne parle que de relations sociales, de communication, je ne me sens pas intégrée. Remarquez que tous les gens qui font de la BD disent la même chose !
Tout ce qu'elles ont gagné avec leur campagne du MLF, c'est qu'on ne nous tient plus la porte.
Les frustrés. Disons que ça s'applique à une catégorie de gens, qui bien que n'ayant pas de difficultés majeures dans la vie, en ont tout de même de considérables.
J'ai des aptitudes très développées à ne rien faire du tout. Je ne suis pas une graphomane, comme Cabu, qui dessine dans ses poches ou derrière son dos. Quand je travaille à un album, c'est tellement fatigant, prenant et sans répit que j'aime bien, ensuite, m'arrêter complètement.
Ce qui est médiatisé n'est pas forcément le plus important.
Mon dessin relève moins du sens de l'observation que du sentiment d'appartenir à un groupe social. Je parle toujours plus ou moins de moi-même, et mes personnages se moquent beaucoup de mes propres travers.