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Il imagine la maladie comme un chat jouant avec une souris, relâchant sa victime juste le temps nécessaire pour qu'elle reprenne gout à la vie, avant de la broyer à nouveau entre ses crocs.
Claire Favan
Ton prix. Tout le monde est à vendre à partir d'un certain seuil. Quel est le tien ?
Choisir la vie de tueur en série demandait une rigueur hors du commun et un sens de l'anticipation surhumain.
C'est vrai que le mal est plus rapide, plus facile, plus séduisant, quand on évite de se demander ce que ce choix va nous faire perdre en chemin.
En aucun cas, détester quelqu'un ne peut se faire dans la nuance. La palette de couleurs passe du blanc au noir sans transition.
Ce sont des enfants qui se font humilier, frapper et mettre à l'écart à cause de leur handicap. C'est être obligé de changer d'école parce que personne ne trouve de solution pour nous intégrer là où nous sommes.
La société, ce sont tous ceux qui alimentent le système et la conviction que la normalité est la seule voie possible.
Il n'y a pas des centaines de possibilités à prendre en compte lorsqu'un proche s'évapore dans la nature. Si certains ont choisi de disparaître volontairement et de refaire leur vie sans nous, les autres n'ont rien demandé et ont sans doute été fauchés par la mort.
Quand on vit dans la société, on est endoctriné dès qu'on naît pour suivre un mode de pensée unique, pour consommer la même chose que tout le monde, pour obéir sans faire de vagues, pour fuir ceux qui pensent différemment, pour les dénoncer, les éliminer. Le dogme fixe les actes et le champ des possibles. Ces gens-là ont un seul chemin, une seule destinée, ce sont des fantômes qui n'existent pas.
Le salut froid et rigide de son collègue ainsi que sa poignée de main fuyante et molle apprirent à RJ ce qu'il voulait savoir. Jonas serait son plus fervent détracteur.
Une personne disparue le reste souvent peu de temps. Les premières quarante-huit heures sont déterminantes. Passé soixante-douze heures, nous devons envisager des hypothèses plus inquiétantes et désagréables pour la famille.
C'était l'absence de certitude qui les rongeait tous. Savoir, c'était pouvoir clore le chapitre et faire son deuil. Savoir, c'était pouvoir recommencer à vivre.
Ce qui se passe dans le monde extérieur ne l'intéresse absolument pas. Son univers est réduit au strict minimum, mais ça ne lui pose pas de problème. Il aime vivre dans un cadre borné par ses propres choix et avoir la maîtrise de tout ce qui gravite autour de lui.
Le but des parents, c'est de faire en sorte de pousser leurs enfants une marche au-dessus de la leur, pour que chaque génération soit mieux lotie que la précédente.
Son père commençait beaucoup de choses, mais allait rarement au bout de quoi que ce soit. Il suffisait d'une broutille pour le distraire de sa lubie du moment, qui repassait aussitôt tout en bas de la liste de ses priorités.
Il n'y a rien de pire qu'une disparition. C'est une course de fond dont les participants ignorent la durée, la distance à parcourir et la finalité.
Les brimades quotidiennes et une virilité contrariée se sont révélées de puissants moteurs pour de nombreux tueurs en série, qui se vengent sur leurs victimes de ce qu'ils subissent chez eux. Avec elles, ils détiennent le pouvoir et le contrôle qui leur échappent par ailleurs.
C'est ça qui est surprenant avec la mort, c'est qu'elle ne vous envoie pas de ban avant de faire une entrée en fanfare dans votre vie...
En amour, il avait la délicatesse d'un semi-remorque privé de freins en pleine descente.
Il a l'impression qu'il se tient au bord d'un précipice. Il a déjà la moitié des pieds dans le vide, et. Il a l'impression qu'il se tient au bord d'un précipice. Il a déjà la moitié des pieds dans le vide, et seule l'autre moitié le sépare du foirage complet de sa vie. Il en a assez de lutter sans cesse ! Il a juste envie que tout cela s'arrête
Il suffit d'une graine pourrie pour que tout le sac soit contaminé.
Les gens sont aveugles à ce qui ne les concerne pas. Appelle ça de l'indifférence, de l'égoïsme, de la crédulité. Le tout c'est de se glisser à la périphérie de leur seuil d'alerte.
Une graine pourrie a été plantée dans le coeur de ce garçon. Dans le terreau de sa haine, elle germe, tant et si bien qu'elle ravage tout ce qu'il aurait pu devenir.
Les femmes sont réputées pour leur sixième sens performant.
Ils n'oublieront jamais leurs doutes parce que la vérité les intéresse moins que la satisfaction de leur curiosité malsaine.
Ce qu'il aime c'est la résistance, la combativité, pour pouvoir nous écraser sous sa botte et prendre ce qu'il veut, quand il veut.
Malheureusement, les meilleures choses avaient toutes une fin, à l'inverse des mauvaises.
Aujourd'hui, les masses hurlantes, manipulées par les réseaux sociaux et les médias sans scrupules, sont capables de faire pencher la balance de la justice.