Images
Il est rare de trouver un homme qui se livre trois ans à l'étude, sans avoir en vue un salaire.
Confucius
Pour gouverner un Etat d'une certaine importance il faut traiter les affaires avec dignité et bonne foi, cultiver la frugalité et la compassion, n'imposer de corvées au peuple que durant les périodes prescrites.
La morale : Des expressions enjolivées et fleuries et une apparence recherchée et maniérée vont rarement de paire avec une vertu sincère.
L'énergie des esprits est abondante. On la regarde sans la voir. On l'écoute sans l'entendre. Sa substance et sa forme ne peuvent être perçues. Bien que l'on ne puisse la toucher, elle est manifeste, pareille à l'Océan, et sa réalité ne peut être niée.
Comme je ne trouve pas de disciples capables de se tenir constamment dans le milieu juste, je cherche des hommes qui sont impétueux, ou des hommes qui ont l'amour du devoir. Les premiers sont entreprenants. Les seconds s'abstiennent de mal faire.
Tant que les hommes massacreront les animaux, ils s'entre-tueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut récolter la joie et l'amour.
L'homme de quarante ans qui s'attire encore la réprobation des sages, c'en est fait, il n'y a plus rien à espérer.
Il est des jeunes pousses destinées à ne jamais fleurir. Il en est d'autres qui fleurissent mais ne portent jamais de fruits.
Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette.
Le contentement apporte le bonheur, même dans la pauvreté. Le mécontentement apporte la pauvreté même dans la richesse.
Je ne suis prêt à éveiller que celui qui cherche ardemment à comprendre, à guider que celui qui s'efforce vainement de s'exprimer ; mais si, lui montrant un angle, je le vois incapable d'en déduire les trois autres, j'abandonne la partie.
La voie du juste milieu n'est pas suivie. Les hommes intelligents vont au-delà, les ignorants restent en deçà. Les sages veulent trop faire, et l'homme de peu pas assez. C'est ainsi que tout homme boit et mange, et peu savent juger des saveurs.
C'est dans la rigueur de l'hiver qu'on voit la qualité du pin, demeuré toujours vigoureux, sans flétrissures.
Exige beaucoup de toi-même et peu des autres, c'est le moyen d'écarter toute animosité.
Le sage se demande à lui-même la cause de ses fautes, l'insensé le demande aux autres.
La connaissance est la clé du pouvoir, de la sagesse.
Entendre ou lire sans réfléchir est une occupation vaine ; réfléchir sans livre ni maître est dangereux.
L'homme vulgaire est celui qui n'a que des sentiments d'égoïsme sans disposition bienveillante pour tous les hommes en général.
Rien n'est jamais sans conséquence. En conséquence, rien n'est jamais gratuit.
Il n'est pas nécessaire d'aller vite, le tout est de ne pas s'arrêter.
L'homme honorable ne veut pas mourir qu'il ne se soit rendu digne d'éloge.
La joie est en tout ; il faut savoir l'extraire.
L'ouvrier qui veut bien faire son travail doit commencer par aiguiser ses instruments.
Savoir, c'est savoir que tu ne sais rien. Tel est le sens de la vraie connaissance.
On ne révèle jamais le fond de soi-même, sauf quand on pleure ses parents.
Le sage a honte de ses défauts, mais n'a pas honte de s'en corriger.
Comment un homme dépourvu des vertus qui sont propres à l'homme peut-il cultiver la musique ?
Pour connaître les amis il est nécessaire de passer par le succès et le malheur. Dans le succès, nous vérifions la quantité et dans le malheur la qualité.
Bien sûr, vous voulez être riche et célèbre. C'est naturel. La richesse et la renommée sont ce que tout homme désire. La question est : qu'êtes-vous prêt à échanger contre cela ?
Il est plus difficile de se défendre de l'amertume dans la pauvreté que de l'orgueil dans l'opulence.
Si vous voulez vous-même réussir, alors aidez les autres à réussir.
Lorsque l'on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n'est pas forcément le pot qui est vide.
La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents.
L'expérience est une lanterne que l'on porte sur le dos et qui n'éclaire jamais que le chemin parcouru.
Cultivez la racine ; les feuilles et les branches prendront soin d'elles-mêmes.
La morale : Est tout près du savoir celui qui aime étudier ou exercer sa pensée à la recherche de la loi du devoir.
Ne pas se corriger après une faute, c'est là qu'est la faute.
Le premier axiome de l'humanisme confucéen est : - Etudier, apprendre par l'expérience.
La droiture : C'est une fois son but fixé que l'esprit atteint l'état de détermination.
Je n'ai encore vu personne qui aimât autant la vertu que l'on aime la beauté du corps.
Plus de vertus naïves que de manières, tu es un rustre ; plus de manières que de vertus naïves, tu es un cuistre ; autant de manières que de vertus, voilà l'homme de qualité.
L'homme intelligent se donne du mouvement ; l'homme honorable demeure immobile.
Négligez et vous perdrez. Cherchez et vous trouverez. Mais chercher ne conduit à trouver que si nous cherchons ce qui est en nous.
L'erreur est égale, que l'on dépasse les bornes ou que l'on reste en deçà.
Répondez à l'inimitié par la rectitude, et à la Vertu par la Vertu.
Quand on désire savoir, on interroge. Quand on veut être capable, on étudie. Revoyez sans arrêt ce que vous savez déjà. Etudiez sans cesse du nouveau. Alors vous deviendrez un Maître.
Se retirer du monde, n'être ni vu ni connu des hommes, et n'en éprouver aucune peine, tout cela n'est possible qu'au sage.
Ceux qui en apparence sont rigides et, au fond, n'ont aucune énergie, ne ressemblent-ils pas à ces hommes de la lie du peuple qui percent ou enjambent les murs pour voler.
Le coeur de la femme est aussi instable qu'une goutte d'eau sur une fleur de lotus.
Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres.