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Aucune histoire n'était assez belle pour justifier la misère de la séparation.
Daniel Glattauer
Du reste, il va être très, très difficile de passer toute une vie avec une femme sans avoir commencé par des nuits éparses. D'abord les nuits, ensuite la vie.
Si on ne vit que par périodes, on manque l'envergure, la portée, le sens de l'ensemble. On ne vit que de petits extraits fades, sans importance. Au final, on passe à côté de tout.
A quoi bon vivre sinon pour une "illusion d'absolu" ?
Il ne faut pas penser à la perte. Y penser, c'est déjà perdre.
De plus, il est un peu plus facile de se plaire à soi-même quand on plait aux autres.
Même le plus grand amour a besoin d'air pour s'épanouir.
Aprés coup ont vit souvent des choses qui n'étaient pas possible d'avance, en géneral, ce ne sont pas les plus mauvaises éxperiences.
Alors vous saurez ce qui vous a manqué pendant tout ce temps. La proximité ne s'obtient pas en abolissant la distance, mais en la surmontant. Ce n'est pas le manque de perfection qui est captivant, mais sa recherche continuelle et toujours recommencée.
Nous faisons route vers le désenchantement. Nous ne pouvons pas vivre ce que nous écrivons.
Et avec les mails, on passe aussi ensemble le temps qui sépare deux messages.
Ecrire, c'est comme embrasser, mais sans les lèvres. Ecrire, c'est embrasser avec l'esprit.
D'accord Léo, je nous facilite les choses, je te facilite les choses, je me facilite les choses, j'arrête, je sors de ta vie.
Il faut que vous me sortiez de la tête. Vous ne pouvez pas être ma première et ma dernière pensée de la journée pour le restant de mes jours. C'est malsain.
La proximité ne s'obtient pas en abolissant la distance, mais en la surmontant.
Ce qui l'angoissait un peu : dans la direction où il l'entraînait, il ne restait pas beaucoup de chemin à parcourir. Le cap était trop abrupt. Elle ne pouvait plus suivre. Elle manquait d'air. Elle devait ralentir. Elle avait besoin d'une pause.
Nos propres blessures ne diminuent pas quand on a l'obsession de les partager avec ceux qui les ont causées.
Dans mon rêve, je n'ai vu ni votre visage, ni vos seins, ni aucune autre partie de votre corps. J'ai tout ressenti.
Si quelqu'un cherche une aventure, c'est que sa vie en est dépourvue. Je me trompe ?
Pour être drôle, il faut au moins se trouver à soi-même un peu d'esprit.
Je voulais ce qu'il y avait de mieux pour toi. Malheureusement, il ne m'est pas venu à l'esprit que ce pourrait être moi.
Pour moi vous écrire et vous lire est un temps mort dans ma vie familiale. Oui, c'est une petite île isolée de mon univers quotidien, une petite île sur laquelle j'aime beaucoup m'attarder seule avec vous, j'espère que cela ne vous dérange pas.
Elle s'appelait Marlene. Il y a trois mois, j'aurai écrit : elle s'appelle Marlene. A présent, elle s'appelait. Après cinq années de présent sans futur, j'ai enfin trouvé l'imparfait.
"Idylle familiale" est un oxymore, une association de mots qui se contredisent : on a soit la famille, soit l'idylle.
Vivre et aimer, les deux en même temps. Jamais l'un sans l'autre.
Ah, Leo ! Pourquoi faut-il toujours que tu fasses ce qui est raisonnable au moment le plus déraisonnable ?