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Bien loin des caricatures décrivant des goules putrides, je corresponds plus à l'image d'un dandy qu'à celle d'un cadavre décomposé.
David S. Khara
Je n'ai jamais aimé les hommes adipeux. J'ai toujours vu dans le laisser-aller pondéral les stigmates d'un manque de respect de soi et, par voie de conséquence, des autres.
Tout ouvrage recèle une part d'humanité, de vérité, de beauté, de savoir.
Et si le diable était le nom donné par les hommes à leur propre folie pour se dédouaner de l'insupportable réalité de leur nature profonde ?
Le corps n'est rien. Seule la volonté peut te rendre indestructible.
Notre mort n'est rien, se répéta-t-il. Celle des autres est insupportable.
Le suicide n'est pas une preuve de courage, mais d'abandon. Des erreurs, des fautes, nous en commettons tous. La force d'un homme ne se mesure pas au nombre de coups qu'il peut donner.
La volonté fait partie des attributs de l'Homme. Ses capacités à établir et suivre un schéma dans lequel il se reconnaît, à respecter les codes qu'il choisit, à évoluer dans son comportement, pour être sans cesse meilleur, définissent un être.
J'ai commis de lourdes erreurs, et rendu de grands services. Les deux sont l'apanage des hommes. Les deux procèdent de la même soif d'agir, parfois à raison, parfois à tort.
Je suis toujours stupéfait de voir l'opinion publique s'offusquer des risques liés au nucléaire alors que, dans l'indifférence générale, des chercheurs manipulent au quotidien des micro-organismes susceptibles de décimer la planète entière.