Images
Les peines que tu feras aux autres ne tarderont pas à retomber sur toi-même.
Démophile
L'ampleur excessive des vêtements embarrasse les mouvements du corps ; une trop grande fortune gêne ceux de l'âme.
Le sage se retire modestement de la vie comme d'un festin.
Les censures d'un père sont un remède agréable, l'utilité en surpasse l'amertume.
Les sacrifices des insensés ne sont que des aliments pour le feu ; et les offrandes qu'ils déposent dans les temples, que des appâts pour les voleurs sacrilèges.
Riez du mépris et des éloges de l'insensé : regardez sa vie entière comme un opprobre.
La fausseté ne peut longtemps se soutenir : elle n'a qu'un instant pour tromper.
Les Richesses qui ne sont pas dans l'âme ne nous appartiennent pas.
Bien plus cruellement tourmenté par la conscience de ses crimes que s'il était déchiré par les fouets des Furies, l'homme injuste porte son supplice dans son sein.
L'hirondelle nous amène la belle saison ; et les paroles du sage, la tranquillité de l'âme.
Le musicien sait accorder sa lyre ; et le sage, mettre son esprit d'accord avec tous les esprits.
La vie est comme un instrument de musique ; il faut la tendre et la relâcher, pour la rendre agréable.
Le sage honore la divinité, même par son silence : il lui plaît, non par ses paroles, mais par ses actions.
Je compare la vie aux cordes d'un instrument de musique, qu'il faut tendre et relâcher pour qu'elles rendent un son plus agréable.
Il est bien plus utile de s'entretenir avec soi-même qu'avec les autres.
Ne laisse pas ta raison tomber dans la langueur : son sommeil est plus funeste que celui de la mort.
Fais ce que lu sais être honnête, sans en attendre aucune gloire ; n'oublie pas que le vulgaire est un bien mauvais juge des bonnes actions.
Les paroles du sage ressemblent à ces baumes salutaires qui nous soulagent dans nos maux et nous réjouissent dans la santé.
C'est au terme de la carrière qu'on reçoit le prix de la course ; c'est vers la fin de la vie qu'on cueille la palme de la sagesse.
Lorsque le vent est favorable, le prudent nocher se précautionne contre la tempête : le sage, dans la prospérité, se ménage des ressources contre l'infortune.
Le sage doit quitter la vie avec autant de décence qu'il se retire d'un festin.
Il en est des jeunes gens comme des plantes : on connaît à leurs premiers fruits ce qu'on doit en attendre pour l'avenir.
Il n'est de véritables biens que ceux de l'esprit. On peut les communiquer sans en rien perdre ; ils s'augmentent quand on les partage. Mais un si riche trésor ne se peut acquérir au sein de la paresse.
Donne ta confiance aux actions des hommes, ne l'accorde pas à leurs discours : on ne voit que des gens qui vivent mal et parlent bien.
Ne promets pas des merveilles, et fais de grandes choses.
Appellerez-vous heureux celui qui fonde son bonheur sur ses enfants, sur ses amis, sur des choses fragiles et périssables ? En un moment, toute sa félicité peut s'évanouir. Ne connaissez d'autre appui que vous-même et la divinité.
Se livrer aux perfides insinuations du flatteur, c'est boire du poison dans une coupe d'or.
Le soleil est souvent obscurci par les nuages et la raison par les passions.
La terre nous fait attendre une année entière ses présents : on recueille à chaque instant les doux fruits de l'amitié.
Le sage honore Dieu même en gardant le silence ; ses actes ont plus de prix que ses paroles.
On n'est pas libre lorsqu'on n'est pas maître de soi.
Préfère l'étranger qui aime la justice à tes plus proches parents qui ne la respectent pas.
Ce n'est pas acquérir une science méprisable, que d'apprendre à supporter la sottise des ignorants.