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Nous ne pouvons voir qu'avec nos propres yeux. Même à l'âge adulte, l'objectivité est un leurre.
Deon Meyer
Je vais écrire un polar qui se passe pendant le confinement !
Je n'y trouve aucune satisfaction. Je ne peux m'empêcher de penser à la tristesse de ces milliers de gens qui ont perdu des proches ou un emploi, et vivent dans la peur. Fever est l'aboutissement d'émotions, de préoccupations et de beaucoup de lectures
Le passé est comme un fleuve. On ne se souvient pas de toute l'eau qui a coulé. C'est pourquoi, quand on y pense, on se rappelle d'abord les épaves, les détritus que les tempêtes et les inondations ont laissés sur les bords.
Les gens on fait beaucoup de tort à la Terre. Je me demande, n'est-ce pas la Terre qui aurait envoyé la Fièvre ?
Facebook. Quelle horreur. Pour moi, c'était la quintessence de tout ce qui n'allait pas dans la société. Tu as tous ces amis, mais ce ne sont pas de vrais amis ; ce sont des gens pour qui tu postes des photos de ton déjeuner et ton souper et ton joli petit chat. Comme si ça pouvait les intéresser.
Pour le monde que je voulais décrire, j'avais besoin de tuer 95% de la population mondiale en gardant les infrastructures intactes. Un virus m'a semblé l'arme idéale.
Elle démontra que dépenser des milliards de dollars - pour la plupart en vain - afin de sortir l'Afrique de son cycle de pauvreté revenait juste à changer les chaises longues de place sur le pont du Titanic qu'était la planète Terre. Cela ne servait à rien si l'on ne mettait pas fin au réchauffement global, et si l'on n'inversait pas la tendance.
Quatre-vingt-cinq pour cent des crimes sont liés à la violence domestique, aux drogues ou à l'alcool et concernent majoritairement des communautés défavorisées.
Dans une relation, il fallait savoir prendre et donner. Lui savait très bien comment prendre et se faire donner.
Pourquoi y a-t-il encore tant de haine dans ce pays ? Quand est-ce qu'on va avancer ? Quand est-ce qu'on aura enfin oublié la race ou la couleur, ou ce qui est arrivé dans le passé, pour s'occuper simplement de ce qui est bien ou mal ?
Il y a eu la peur d'une nouvelle épidémie, une nouvelle vague mortelle qui pouvait nous engloutir.
Quand il s'agit des eaux troubles de la mémoire, on est seul avec ses propres souvenirs – parfois pas fiables, parfois déformés – et les histoires des autres. On est exposé aux désirs et aux peurs de l'Ego qui ne se rappelle que certains événements et pas d'autres.
Maintenant, l'homme a les deux coronavirus dans le sang et ils se multiplient dans ses voies respiratoires. Et leur matériel génétique se mélange. Un nouveau coronavirus est né – un virus qui se transmet facilement et qui cause une maladie très grave.
Je vais te dire ce qu'il y a de si intéressant dans la vie : on a beau tout planifier, la vie n'en fait qu'à sa tête. Avec toutes ses coïncidences, la vie t'ouvre des portes, et elle t'en ferme.
Il y a un temps pendant lequel on se sent coupable d'avoir survécu et on se demande pourquoi, vu qu'on a mené une vie de con. Mais on s'y habitue.
On ne devrait pas juger quelqu'un au nombre d'erreurs qu'il a commise dans sa vie, on devrait le juger en fonction de ce qu'il en a tiré comme leçon.
J'ai toujours aimé les fictions de fin du monde, j'en ai lu énormément quand j'avais 20, 30 ans. A mesure que je prenais conscience du réchauffement climatique, d'Ebola (...) ou du virus H1N1, je n'ai pu m'empêcher de penser que nous vivions dans un monde où l'apocalypse était possible.
J'ai demandé à Père s'il pensait que nous allions tomber malade. Il m'a répondu que les gens allaient trouver une solution, les médecins, les gouvernements et les instituts scientifiques, je ne devais pas m'inquiéter. L'humanité a toujours un plan de secours.
L'espèce humaine ne peut pas changer, l'homme ne peut tout simplement pas changer. L'évolution nous a programmé pour continuer à consommer jusqu'à ce que tout ait disparu.
Voilà ma philosophie : Nous sommes des animaux. Des animaux sociaux. Des animaux sociaux domestiqués. Avec une mince couche de civilisation. Des créatures dociles quand tout va bien, quand les conditions sociales demeurent normales et paisibles. Mais si on perturbe ces conditions, la couche s'efface. Alors, on devient sauvages ; on devient des prédateurs, des tueurs et on chasse en meutes.
Les enfants, il faut que vous sachiez que nous considérons votre éducation comme très importante. En temps normal, nous aurions voulu que vous ne fassiez rien d'autre qu'étudier. Mais nous ne vivons pas des temps normaux. C'est pourquoi les enfants à partir de dix ans iront à l'école une semaine sur deux, et pendant l'autre, ils aideront avec tout ce qu'il y a à faire