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Le spectateur est tel un enfant qui a peur des monstres mais qui veut regarder sous le lit avec une lampe de poche.
Didier Decoin
Elle sautillait d'un pied sur l'autre, comme une petite fille qui assouplit ses jambes avant de lancer le palet de la marelle vers le ciel ou vers l'enfer.
On ne peut s'empêcher d'aimer rageusement ce que l'on sait appelé à disparaître bientôt.
Ce n'est pas Dieu qui est loin de l'homme, mais l'homme qui est loin de Dieu.
La caméra est un scalpel extraordinaire pour pénétrer dans la tête d'un meurtrier ou d'un policier.
Quand le chagrin ne tue pas tout de suite, il use.
Il n'est rien de pire que d'imaginer le pire.
Vous ne pouvez pas imaginer à quel point Dieu est timide ! Il ne parle pas, il chuchote. Il ne touche pas, il frôle. Il n'étreint pas, il effleure.
Quand on va mourir, on ne prie pas. On tente de savoir.
Une chose est sûre, autrefois les faits divers étaient plus amusants, plus délirants. L'ADN est une invention formidable pour les enquêteurs mais un frein pour les dérives criminelles.
Le songe est peut-être à l'être humain ce que les cavernes sont à la terre : le refuge d'une mémoire qui s'invente au fur et à mesure.
Pleurer est aussi un signe d'enfance. Et c'est en suivant le fil fragile de l'enfance que Dieu s'insinue le mieux en l'homme.
Mais elle n'a cessé de nous hanter - alors que c'est nous qui sommes sur le point de devenir des fantômes, dit plaisamment Guila.
Qu'est-ce qu'un miracle, sinon la génuflexion gracieuse de la nature et de ses lois devant leur Créateur ?
Ce qui est passionnant avec Dieu, c'est que tout peut arriver.
Ce qui me paraît miraculeux, ce ne sont pas les miracles, mais les instants où Dieu n'en fait pas.
D'être riche, ça vous fait honte ?
La beauté de Sarah n'était ni dans les traits de son visage, ni dans sa silhouette, elle était dans sa certitude de trouver Gaudion, et qu'ils s'aimeraient.
Dans tout fait divers, il y a des trous ; et ce qui est intéressant, c'est la façon dont le scénariste et le réalisateur comblent ces vides.
Tant que la justice n'a pas tranché, cette folle du logis qu'est l'imagination doit rester dans son coin.
Le miracle est logique, et même banal, en ce qu'il dévoile la suprématie de l'inventeur sur son invention, du moteur sur la machine, de la cause sur ses effets.
Paradoxalement, seul un incroyant pourrait éventuellement prouver la vérité de Dieu. Le croyant, lui est trop occupé à aimer : il ne guette pas des démonstrations, mais des caresses.
L'autre côté de la vie c'est le printemps, il y fait Dieu comme il fait soleil sur nos printemps de la terre.