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L'acte de naissance est un acte d'amour entre la mère et l'enfant ; une jouissance douloureuse pour l'un et pour l'autre...
Dominique Blondeau
Sentiments anormaux peut-être mais l'adolescence n'est-elle pas une merveilleuse crise de folie qu'il ne faut pas laisser passer sans trancher dans le vif de ses sensations ce qui me faisait douter de revoir un jour Viana car l'amertume plongée dans cette crise ne la ferait pas revivre aussi désintéressée et comment pourrions-nous nous retrouver avec nos coeurs purs et impurs après cette épreuve ?
Le coeur est un voyeur lorsqu'il est épris.
La sincérité est la forme la plus parfaite de l'illusion. Quand celle-ci est morte, défaite, il ne reste que la lucidité.
Il n'est pas de sourire plus pur que celui de l'enfant qui se jette dans les bras de sa mère ou de son père.
La féerie est un monde vivant que l'imagination de l'enfant est seule capable de créer à sa démesure ; les fées ont été inventées par les adultes pour tuer la féerie des lieux et je préférais déjà la légende qui me permettait de retrouver la terre.
Ce père, c'était moi qui l'avais créé de toutes pièces avec ma ruse de femme occidentale. Le père n'existe pas : c'est l'homme qui dépend de son enfant mais jamais le contraire.
La misère mène à la révolte ou à la soumission. Un mélange de gratitude et de solidarité nouait une bizarre complicité tribale. Les jalousies à fleur de peau, l'animosité à fleur de lèvres - nous n'étions pas tendres dans ces moments-là...
La vie se prête, ne se rend pas. Elle se perd comme un livre que l'on confie et que l'on ne revoit jamais.
Tout acte est révélation ou aveuglement selon nos dispositions psychiques.
Le triomphe accompli dénature continuellement nos véritables sources de joie.
On peut détruire le souvenir avec des mots, mais non la beauté de ce souvenir.
L'être convoité nous fait aimer l'amour.
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