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Quand l'ennemi nous bat, au lieu de réagir nous nous occupons de cacher notre faiblesse.
Donato Carrisi
Quand on n'a plus de ressources propres, tout ce qui reste est la foi en un Dieu en qui on ne croit pas.
Les gens n'aiment pas parler mais, sans aucun doute, ils aiment être écoutés.
Tu vois : les riches sont malheureux parce qu'ils savent que, tôt ou tard, ils devront renoncer à tout ce qu'ils possèdent. Tu ne peux pas emporter ton argent dans la tombe.
On a toujours quelque chose à cacher. Son père le lui disait quand elle était petite : Nous nous mettons tous les doigts dans le nez. Souvent, nous le faisons quand personne ne peut nous voir, mais nous le faisons.
Combien de femmes auraient mérité une place dans l'histoire de l'humanité et en ont disparu parce qu'un monde d'hommes a décidé de ne pas leur accorder la même dignité ? Un véritable génocide, si on y réfléchit.
L'instinct de tuer est en chacun de nous. Mais grâce au ciel, nous sommes aussi dotés d'un dispositif qui nous permet de le garder sous contrôle, de l'inhiber. Cependant, il existe toujours un point de rupture.
Les gens préfèrent attribuer aux autres leurs propres perversions.
Certaines femmes utilisent leur beauté comme un chantage. Quoi qu'on fasse pour les conquérir, elles ne se donneront jamais totalement.
Nous nous attendons toujours à une contrepartie pour nos sentiments, et quand elle ne nous est pas accordée nous nous considérons trahis.
Internet est comme l'esprit humain : un détail suffit pour réveiller une chaîne de synapses qui ramènent à la mémoire quelque chose qu'on croyait oublié. Le réseau n'oublie pas.
Les enfants possèdent la sagesse du monde et, parfois, ils font semblant d'être d'accord avec les adultes comme on fait avec les fous pour les contenter.
Il y a toujours un tribut à payer à sa propre part obscure. Tout le monde porte un masque pour la cacher.
Tout homme possède au moins un talent ainsi dit la Bible.
Dans les livres, on pouvait être n'importe qui. Ce qui revenait à n'être personne.
Il y a de la beauté cachée dans toute chose. Même la plus horrible.
Les enfants n'ont pas besoin de souvenirs. Ils apprennent en oubliant.
On nous apprend à compter les secondes, les minutes, les heures, les jours, les années... mais personne ne nous explique la valeur d'un instant.
Il y a des gens qui veulent connaître la vérité et ceux qui préfèrent l'imaginer.
Posséder un talent n'est souvent pas suffisant. Il faut aussi une vocation - c'est-à-dire la prédisposition spéciale pour exploiter son talent.
On appelle pareidolie la tendance instinctive à trouver des formes familières dans des images désordonnées. Dans les nuages, dans les constellations, ou même dans les flocons d'avoine qui flottent dans une tasse de lait.
Les yeux de l'être qui nous aime nous servent de miroir.
L'amour contamine tout par le souvenir. L'amour est une radiation.
Les enfants qui jouent seuls sont comme les somnambules, il ne faut pas les réveiller. Le retour à la réalité peut être traumatique, le charme de leur innocence risque de se briser pour toujours.
Parfois les hommes se laissent guider par leurs superstitions. Pour conjurer l'angoisse du doute, ils sont prêts à croire à n'importe quoi.
De la rencontre avec l'homme à la cicatrice sur la tempe, elle ne gardait qu'une stupeur dont elle ne savait que faire.
Quelqu'un m'a dit que le mal peut toujours être prouvé. Le bien, jamais. Parce que le mal laisse des traces sur son passage. Tandis que le bien, on ne peut qu'en témoigner.
Pour beaucoup de gens, humaniser Hitler revient à l'expliquer, en quelque sorte. Mais la société prétend que le mal extrême ne peut pas être expliqué, ni compris. Essayer de le faire, cela reviendrait à chercher une justification.
Je ne suis pas devenu aveugle. C'est le monde qui s'est éteint autour de moi.
Parfois le monde prend fin pour tous ses habitants. Parfois seulement pour certains.
Pourtant, il aurait préféré la vérité à la justice.
Quand la vérité est inscrite sur la peau, elle est à la portée de tout le monde, cachée et pourtant si proche.
La plus grande peur de tout être humain, même de celui qui a choisi de vivre en ermite, n'est pas de mourir. C'est de mourir seul.
Certains hommes viennent au monde pour réaliser quelque chose, d'autres sont ici pour rappeler au monde à quel point il est agréable de vivre. La seconde catégorie est tout aussi nécessaire que la première.
Les mois suivant la mort de David, la solitude avait constitué un refuge précieux. Ce n'était pas un état, c'était un lieu.
Ce qui nuit gravement à la santé des bien-pensants est surtout la liberté des autres.
C'est de l'obscurité que je viens, c'est à l'obscurité que de temps en temps je dois retourner.
Si un homme fait quelque chose et qu'une femme l'imite juste après, son action perd de la valeur.
Les soldats ne rêvent pas. La seul façon d'échapper à la réalité est de mourir.
Dieu se tait. Le diable murmure.
Le truc pour passer inaperçu était de se faire remarquer.
Les maisons ne mentent jamais. Quand ils parlent d'eux-mêmes les gens s'entourent de superstructures auxquelles ils finissent par croire. Mais le lieu où ils ont choisi de vivre, inévitablement, dit tout d'eux.
Steve était trop normal pour être un monstre. Trop semblable à eux. Paradoxalement, l'idée qu'il y ait quelqu'un d'autre derrière lui, un être encore mystérieux, un vrai monstre, les rassurait.
La mort, surtout si elle est violente, exerce une drôle de fascination sur les vivants. Devant un cadavre, nous sommes tous curieux. La mort est une dame très séduisante.
Le mal ne génère que du mal. Ça a toujours été sa caractéristique principale.
La lionne qui tue les bébés zèbres pour nourrir les siens est-elle bonne ou mauvaise ?
Je n'ai été marié qu'une fois, et pour moi c'était la fois de trop.
Le malheur des autres ne nous intéresse que quand il nous renvoie au nôtre.
Quand on est petit, notre chambre nous semble l'endroit le moins sûr du monde, pensa Berish. C'est l'endroit où l'on doit dormir seul, la nuit, dans le noir. L'armoire est le refuge des monstres et sous le lit se cache toujours une menace.
C'est un prédateur, non ? Alors apprends-moi à chasser...
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