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Le pasteur m'a adressé un bref mais éloquent signe de tête, facile à traduire : "Il est temps de prendre congé." OK, mon révérend, comme vous voudrez. Prenons-nous par la main et chantons tous en choeur.
Douglas Kennedy
Nous autres, cinéphiles, nous sommes avant tout des gens qui cherchent à s'évader de la réalité.
Argent, Dieu et culpabilité : voilà le trio gagnant de l'Amérique. Et aucun d'entre nous n'arrive jamais à s'en libérer totalement.
Et chaque fois qu'il t'arrive quelque chose de bien dans ta vie, tu sais que ça ne restera pas, qu'on va te le reprendre à un moment ou un autre...
Détourner les individus des scrupules moraux les plus évidents en faisant appel à l'instinct numéro un, celui de survie... à tout prix !
Si j'avais appris quelque chose au cours de cette dernière phase de mon existence, c'est que nous sommes irrémédiablement seuls au milieu d'un univers hostile, et que la destinée n'obéit à aucun dessein, à aucune logique.
Rencontrer quelqu'un qui veut tout partager avec vous, désir, passion, curiosité de l'esprit et des sens, c'est ça le bonheur.
De la discipline, et encore de la discipline. Le seul antidote au désordre de l'existence.
Nous sommes incapables de changer l'histoire personnelle qui nous constitue. Nous sommes l'accumulation des paradoxes que la vie a mis sur notre chemin, stimulants ou atterrants, porteurs d'une lumière cristalline ou des plus denses ténèbres.
C'est ce qu'il y a de si tragique, chez plein de gens : ils oublient que la vie est quelque chose de très malléable, de très flexible ; qu'au fond, c'est nous-mêmes qui choisissons nos limites et nos horizons.
La jeunesse est un don merveilleux que l'on n'apprécie pleinement que plus tard, hélas, quand on se rend compte que l'organisme ne pardonne plus les excès.
Non, la vie d'un individu n'a rien de linéaire, et pourtant son histoire est plus facile à raconter dans une apparente linéarité, dans un enchaînement qui se veut logique.
Nous autres les humains, nous sommes obsédés par les lignes de démarcation. Ça a toujours été comme ça : délimiter son territoire, interdire aux autres d'y pénétrer.
Vivre, c'est essayer.
J'ai souvent pensé qu'on ne devient réellement adulte qu'au moment où l'on pardonne à ses parents d'être aussi imparfaits que le reste des humains et où l'on reconnaît que, avec leurs limites, ils ont fait de leur mieux pour vous.
Une passion amoureuse naissante revêt bien des formes complexes. L'une d'elles consiste à chercher une signification cachée, un message implicite dans chacune des paroles échangées avec l'objet de son amour.
On dit que la peur est la plus fidèle compagne de tout être conscient, pas vrai ? La vie c'est avancer d'un pas hésitant, sans cesse torturé par une idée obsédante.
On s'arrête à une pompe alors que l'on a même pas besoin d'essence, on rencontre quelqu'un et la vie déraille. Non, le destin n'est pas cruel. Il est bête à pleurer.
A quoi bon revenir là-dessus. Dans la vie, tu perds une chose, tu en prends une autre.
Assez souvent dans l'acte créatif, il y a des moments d'urgence absolue... un étrange déclic se produit dans votre cerveau : vous ne supputez plus la phrase suivante, vous ne cogitez plus. Vous oeuvrez, c'est tout.
Parfois, on se dit qu'on ne s'arrêtera jamais de pleurer. Mais si, on s'arrête. D'épuisement. Quand le corps n'en peut plus, oblige au calme après le tourbillon démentiel de la détresse.
La vie m'avait appris que si l'on n'attend rien tout devient une surprise.
Les vêtements sont un message, un reflet de la personnalité, de la situation sociale, de l'éducation et de l'image que chacun de nous veut renvoyer au reste du monde.
On ne peut jamais connaître ses véritables sentiments envers quelqu'un tant que ce quelqu'un ne disparait pas de sa vie.
Ainsi va le monde : l'insouciance de la jeunesse cédant le pas à la nécessité de payer ses factures et d'assumer ses responsabilités, nous sommes tous voués à reprendre le modèle que, durant notre adolescence, nous nous étions jurés de ne jamais répéter.
On ne connaît jamais personne pour de bon. On le croit, oui, mais ils finissent toujours par vous désarçonner. Surtout quand il est question d'amour. Le coeur est l'organe le plus secret que nous ayons. Et le plus imprévisible.
La vie m'a donné une leçon fondamentale : chaque fois qu'on a l'impression de savoir précisément ce que l'on attend de l'existence, quelqu'un surgit et bouleverse toutes vos certitudes.
C'est le lot des humains : nous cessons de pleurer dès que nous avons obtenu ce que nous voulons. Pour un moment, au moins.
Or, crois-moi, tout le monde, je dis bien tout le monde, a une histoire à raconter. Parce que la vie est un récit en soi.
La vie ne peut être vécue qu'en allant de l'avant, et comprise en revenant en arrière.
Nous sommes rarement capables de dire aux autres ce que nous pensons d'eux, pour ne pas les blesser mais aussi pour nous protéger. Un gentil mensonge est souvent préférable à la brutale réalité.
Même quand d'autres mettent le doigt sur une vérité indiscutable à propos de nous, nous la reformulons souvent dans le but de la rendre plus acceptable.
La sécurité, on finit toujours par s'en rendre compte, est aussi une manière de descente aux enfers.
On finit toujours par tout regretter. C'est l'essence de ce qu'on appelle la condition humaine. "J'aurais pu mais je ne l'ai pas fait", "je voulais mais me le suis interdit". On en revient toujours à ça.
D'après moi, c'est Toulouse-Lautrec, ce français très petit de taille mais non d'esprit, qui a eu la meilleure réfléxion à propos du mariage : Un repas sans saveur qui commence par le dessert.
Il est incontestable que notre passé continue à définir notre existence. Certaines données sont immuables et continuent à peser sur nous quoi qu'il arrive - il est horriblement difficile de s'en libérer.
Mais si nous ne sommes pas guidés par l'espoir, qu'adviendra-t-il de nous !
L'expérience est le mot par lequel les hommes désignent leurs erreurs.
Tout le monde a des coups durs. C'est aussi basique que la vie. Mais ce qui l'est tout autant, c'est que tu n'as pas le choix : tu dois continuer.
L'instant s'est présenté, et il est passé. Je pense toujours à nous et je pleure.
Tu n'as jamais été envoûtée par quelqu'un au point de ne pouvoir supporter d'être privée de sa présence ?
En amour, il n'y a pas de vérité, seulement des réalités successives et momentanées. Tout peut changer du jour au lendemain.
Et quand vous prenez un café avec quelqu'un, c'est déjà un début. C'est toujours un début.
Mais si tu ne fais confiance à personne, tu dois finir par te sentir terriblement seule, non ?
"j'aurai dû" : la formule la plus cruelle que l'on puisse employer contre soi-même, l'auto-flagellation à laquelle nous nous livrons si souvent pendant cette triste farce qu'on appelle la vie.
Vous connaissez un seul homme "heureux en ménage" ? Même si vous lui laissiez toute la liberté du monde, il aura toujours l'impression d'être en cage.
L'argent, la drogue la plus trompeuse qui soit, car elle nous donne l'illusion de pouvoir contrôler notre destin. Un vrai mensonge.
Les ratés aiment entrainer les autres dans l'échec.
Quand il est question d'amour, il y a toujours des tas de choses à raconter !
Il y a des gens qui ont l'air de savoir vivre sans trop de difficultés, profitant de la chance qui passe, se servant de leurs talents et se débrouillant pour ne pas accumuler les malheurs.