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J'en suis venue à me rendre compte qu'il existe un énorme fossé entre comprendre un événement qui bouleverse votre vie et accepter sa terrible réalité.
Douglas Kennedy
Le coeur est l'organe le plus secret que nous ayons. Et le plus imprévisible.
Toute existence est à la fois banale, prévisible et extraordinaire.
Une école de danse où des adolescents de l'âge de Charlie sont traînés chaque semaine par leurs parents malgré leurs cris et leurs gémissements.
L'héroïsme paraît toujours si facile quand on n'est pas soi-même devant le précipice...
Un mensonge éveille les soupçons, deux les confirment.
Les mots comptent, les mots construisent et détruisent. Les mots restent.
J'en suis arrivée à comprendre que l'incertitude gouverne chaque moment de l'existence humaine.
Mais un bébé, c'est comme une page blanche sur laquelle toute une histoire peut s'écrire.
Une règle d'airain de la profession de journaliste : ne jamais avouer que l'on a pu perdre le contact avec le reste du monde ne serait-ce que cinq minutes.
Si. Le mot le plus lourd de sens et d'implications, dans toutes les langues. Surtout quand on y accole l'adverbe seulement.
Aujourd'hui, je ne veux pas quitter cette chambre, a-t-elle déclaré. Le reste du monde est derrière cette porte et il ne faut pas l'ouvrir.
Chacun de leur coté, parents et enfants finissent toujours par croire que ce sont eux qui ont eu le rôle ingrat, les soucis sans les remerciements. Et personne n'est content, au bout du compte.
Quand nous regardons l'autre, pouvons nous seulement voir la douleur que porte chacun de nous ?
Lorsqu'on a été privé de tout ce qui "comptait" auparavant, quel intérêt y avait-il à se poser trop de questions et à craindre de tomber encore plus bas ? "Rien ne compte" : quelle idée libératrice ! Et quand rien ne compte, on peut tout risquer.
Les hommes sont toujours dix fois plus séduisants quand ils ont le don de mettre une femme en veine de confidence.
Le moment ou l'on découvre qu'il n'y a plus d'avenirs devant soi, plus de choix possible, même plus le rêve de changer de vie.
La curiosité intellectuelle est l'un des principaux moteurs de la vie.
Les gens autour de vous s'arrangent toujours pour vous décevoir quand vous auriez le plus besoin d'équilibre, de sécurité.
Ah, les hommes ! Quels crétins ! Ca se pavane, ça fait le malin, mais dès qu'il y a une chance de coucher avec une fille, ça se transforme en taré complet.
Ma marginalité n'était que le résultat de mes propres choix, et l'anxiété qui me rongeait pour l'heure, la conséquence de ma stupidité, tandis que la même question revenait m'assaillir : Omar allait-il vraiment me balancer au mari de Yanna ?
Est-ce que l'on peut "guérir", quand le sort s'acharne sur vous ?
C'est à mon avis ce qu'il y a plus dur dans le deuil : découvrir ce qu'une relation aurait pu vous apporter si seulement vous aviez été capable de lui donner toute sa dimension.
Règle numéro un : on ne choisit pas le bon moment, on tombe dessus.
Qui a dit qu'une vie sans engagement est une vie sans substance ? Un phraseur pompeux quelconque, sûrement... Mais ce gars a quand même touché la vérité du doigt.
Ah, comme nous sommes tous prisonniers de notre passé ! Pourquoi n'arrivons-nous jamais à nous libérer réellement du fardeau que nous transportons, de sorte que celui-ci finit par gouverner notre existence ?
Etait-il possible que tout le résultat d'une vie de labeur et de scrupules domestiques soit annihilé en l'espace de cinq secondes d'égarement ? Tout est donc si volatil, en équilibre précaire, sans cesse prêt à se rompre et à disparaître ?
A part le ruban de macadam sur lequel je me trouvais, il n'y avait aucune preuve que l'homme ait eu connaissance de ce territoire. Un pays nu sous le ciel d'un bleu solide, affolant par sa taille, hypnotisant par sa monotonie primitive.
La gloire est une abeille. Elle bourdonne. Elle pique. Ah, et elle s'envole, aussi.
A la façon dont il évoquait son mariage, il ressortait que Timothy était totalement envoûté par Jean. Entre autres mérites, cette dernière en avait un particulièrement important : C'est elle qui m'a ramené à Jésus.
Evidemment ! C'est ce qu'Orwell dit bien à propos des idées reçues : elles comportent toutes une part de vérité, à un certain niveau.
Quand on commence à être amoureux, on voudrait que tout progresse sans aspérité, avec une facilité miraculeuse.