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La démocratie interne est une invention récente dans les partis.
Édouard Philippe
Une bibliothèque est comme le lieu de mémoire de notre existence. Elle nous chuchote d'anciennes joies, murmure encore nos lacunes et trahit des promesses de lecture non tenues. Elle nous offre le réconfort permanent de merveilleux souvenirs que l'on pourrait reproduire.
Les députés ne commentent pas, ils votent. Et ce faisant, ils prennent des positions politiques.
Accéder à la lecture, c'est se doter d'une arme formidable : le droit d'imaginer, le droit de penser par soi-même et le droit de savoir.
Et la jeunesse, enfin, pourtant si naturellement contestataire, si portée à célébrer la différence, la liberté de penser, d'inventer, de créer et d'innover, est en même temps incroyablement moutonnière et conformiste.
Les livres relient les hommes. Derrière ce qui ressemble à une formule, il y a une réalité, particulièrement évidente dans mon histoire familiale, dans ma vie. Dans ma relation avec mon père mais aussi dans le parcours de mon grand-père, dans la vie de ceux qui m'entourent et qui comptent pour moi.
J'entends bien redevenir maire dès lors que je ne serai plus Premier ministre.
Parce qu'il faut faire le pari, lecteur, mon frère, qu'avec la lecture viendra l'intelligence, et la distance, et que la liberté de lire et de connaître produiront, in fine, plus de bien que l'ignorance. C'est un pari, sur la liberté et sur l'homme.
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
Dans ces périodes de crise (Coronavirus), nous allons voir ce que l'humanité a de plus beau et aussi peut-être ce qu'elle a de plus sombre.
Offrir un livre n'est jamais neutre, et peut, entre deux individus être l'instrument d'une transmission immatérielle, parfois indicible mais puissante.
Si les hommes relient les livres..., les livres relient aussi les hommes.
Nous devons respect et confiance aux gardiens de la paix qui assurent notre protection. Mais parce que nous leur devons respect et confiance, nous avons également un devoir d'exigence vis-à-vis d'eux.
C'est un appel solennel que je fais à chacun d'entre nous : soyons à la hauteur de cet événement (Coronavirus), qui n'a pas de précédent dans les cent dernières années, mais qui exige de notre Nation d'être solide, soudée, et civique.
Être jeune, c'est évidemment être plus généreux, plus enthousiaste, plus sensible aux injustices, plus contestataire aussi d'un ordre établi qui, par définition, l'a été par les générations antérieures.
Beaucoup de livres, beaucoup de liberté, beaucoup de discussions familiales, mais pas de télé. Tenir les enfants loin de la nourrice médiatique et de l'abrutissement qu'elle peut provoquer constituait un objectif pédagogique.
Lire est important pour l'homme public. Que serait une vie sans lecture, sans cette sédimentation imparfaite et aléatoire d'expériences, de connaissances et de sensations qui s'additionnent et s'assemblent de façon unique pour s'y ajouter et pour l'embellir ?
Comment susciter l'envie de lire ? La réponse est simple : par tous les moyens, car ils sont tous bons.
Il y a 4 producteurs en France de masques chirurgicaux, c'est peu, mais c'est déjà ça. Il y a des pays dans lesquels il n'y a plus de producteurs de masques et ils se retrouvent dans une situation plus délicate que nous.
Le chef de l'État "sait qui je suis, ce que j'incarne, ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire. S'il pense que quelqu'un d'autre est plus utile, je respecterai son choix en toute loyauté. Donc, je vous le dis : si les électeurs me font confiance, je serai de retour au Havre. Au plus tard en mai 2022, mais peut-être beaucoup plus tôt.
Nous sommes déterminés à conserver durablement la première place de l'attractivité en l'Europe. À l'heure où les entreprises évaluent leurs stratégies post COVID19, la France est une valeur sûre.
Nous avons une épidémie (Coronavirus) qui s'étend et une épidémie qui continue à s'aggraver avec une circulation virale rapide et intense dans de nombreuses zones du territoire national. Et donc nous devons tout faire pour que les mesures barrières individuelles et collectives soient les plus efficaces possibles, donc réduire massivement tous nos contacts (confinement).
Notre système tient parce qu'il est mobilisé de façon extraordinaire et parce que nous ne relâchons pas l'effort de confinement qui est le seul moyen aujourd'hui de permettre à nos soignants de tenir la vague. La digue tient.
La culture, c'est la rencontre entre un individu et une oeuvre : De toutes les définitions de ce concept souvent insaisissable, c'est celle que je préfère. Elle présente l'immense avantage de mettre en contact au cœur de la culture sans tenter de définir ce qu'est une oeuvre.
Pour ralentir la circulation du coronavirus sur tout le territoire, les rassemblements de plus de 100 personnes ne seront pas autorisés.
Appelez cela de l'égoïsme ou de la possessivité si vous voulez mais le fait est là : je ne donne pas mes livres. Et je les prête encore moins, même à mes meilleurs amis, pour respecter le vieil adage selon lequel un livre prêté est un livre perdu.
Beaucoup de nos concitoyens aimeraient retrouver le temps d'avant, mais il n'est pas pour demain. Ce temps du confinement peut durer encore quelques semaines.
Pouvoir s'affirmer rebelle en défendant les valeurs dominantes aura été la chance et le grand confort de la gauche pendant une quarantaine d'années. Et le mien pendant quelques années.
Le déconfinement, ce n'est pas pour demain matin. C'est la logique de confinement qui doit prévaloir, au moins jusqu'au 15 avril et probablement pour plus longtemps.
Entré en lecture, mais pas encore amoureux des livres. On peut être baptisé à la naissance et ne jamais avoir la foi. Lire exige d'abord un apprentissage puis un déclic d'une autre nature, qui demeure bien souvent un mystère. L'expliquer me semble vain. Comment expliquer l'amour ?
Nous devons absolument limiter les déplacements, les réunions et le contacts. À partir de minuit, les restaurants, discothèques, cafés et cinémas fermeront leurs portes jusqu'à nouvel ordre. Les lieux de culte resteront ouverts mais les cérémonies devront être reportées.
La meilleure façon de freiner la propagation du virus (Coronavirus), ce sont des gestes simples.
Du reste, quand on fait de la politique, si on n'est même pas capable de s'assurer un résultat tout au moins dans son parti, il est urgent de penser, soit à changer de parti, soit à changer de métier.
Plus j'avance dans ma vie, et dans mes lectures, plus je me désole, souvent avec consternation, parfois avec délectation, de ce que je n'ai pas encore lu, de ce qui me reste à lire et de ce que je ne lirai probablement jamais.
Grâce aux instruments par Internet, grâce aux Centre National d'Enseignement à Distance (CNED), nous allons être capables de proposer une façon de ne pas perdre le contact avec la classe, une façon de ne pas perdre le contact avec l'étude, c'est très important. C'est ça, aussi garantir la continuité de la vie de la nation.
Notre objectif, ce n'est évidemment pas de créer la psychose, mais c'est de bien expliquer aux Françaises et aux Français qu'il faut faire en sorte de ne pas accélérer cette progression (Coronavirus).
Le savoir est une arme, la bibliothèque est un arsenal.
Je ne veux pas que la peur change de camp, que la présomption passe de celui qui trouble l'ordre public à celui qui le défend. Si nous acceptons cette facilité de l'esprit sous le coup d'une émotion légitime et partagée, la République bascule.
Offrir un livre, c'est transmettre une partie de soi.
Lire rend libre. Plus encore que sous les ors de ses palais, la République vit dans ses bibliothèques.
Et Dante avait raison. Au commencement était l'Enfer. Mais l'Enfer n'est que le commencement. Et la somme des expériences, des connaissances, des livres lui permet sans doute d'atteindre, pendant quelques moments privilégiés, quelque chose qui relève du Paradis.
La démocratie parlementaire reste vivante, exigeante, bruyante parfois, mais indispensable toujours.
Tous ces livres, toutes ces heures passées à accumuler des connaissances, à découvrir des histoires et des époques et des milieux, à passer le temps parfois, à jubiler aussi m'ont construit.
Lire, c'est prendre de la distance, acquérir une vision, se constituer tout au long de sa vie.
Nous avons demandé à plusieurs équipes de travailler sur cette question en étudiant l'opportunité, la faisabilité d'un déconfinement qui serait régionalisé, qui serait sujet à une politique de test, en fonction, qui sait, de classes d'âge.
Il ne doit pas y avoir de départ en vacances. Il y aura des contrôles et des sanctions. La règle est là pour nous protéger tous ensemble.
Ce déconfinement ne pourra intervenir que de façon progressive, pour éviter que, ensuite, nous soyons frappés par une deuxième vague qui nous obligerait à reprendre des mesures de confinement.
La lecture a donc été pour les femmes au cours de l'histoire un acte libérateur, et même subversif en des temps où elles étaient juridiquement et socialement minorées.
Sartre n'aimait pas son enfance. Moi, j'ai aimé la mienne. Mais comme Sartre, et comme un très grand nombre de lecteurs, j'ai sans doute été programmé. Je ne m'en plains pas, bien au contraire.
Mais pourquoi se priver de cette profondeur, de cette épaisseur et de cette distance que procure la lecture ?