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Mort d'un empoisonnement de plomb.
Épitaphe Anonymes
Mimiss - Sa mémère - A son trouniouniousse.
Le sage Cléobule est mort, et sur lui pleure Lindos sa patrie que la mer de toutes parts entoure.
Courage ! - Tu es mort sans avoir eu à pleurer aucun de tes enfants et en laissant vivante l'épouse que tu aimais.
Seule la terre où il repose - A toujours été plus ronde que lui.
Un tombeau suffit - A celui auquel - N'avait pu suffire l'univers.
Elle ne voulait que mon bonheur. - Sa mort l'a bien prouvé.
Elle passa, - Repassa - Et trépassa.
Ici on fait bon ménage.
Il a enfin atteint la terre promise.
Qui est mort dans la misère Lui, de la pléiade des rois Le plus grand poète varois Germain Nouveau de Pourrières
Ici gît un mendiant - Ne vous arrêtez pas - Il est encore capable - De vous tendre la main.
A mon mari, mort après un an de mariage. - Sa femme reconnaissante.
Je suis un fils des monts, adopté par la mer.
Pour lui, - la réalité - Dépassa toujours - la diction.
A - La Mi Ré Mi - La Sol La Mi La !
Ici gît une nature morte.
La dernière - Echéance - Lui fut - Fatale.
Si jamais Dieu lui fait grâce, - Le ciel deviendra un enfer.
Ici gît qui - pour la première fois - a rempli la caisse.
Ci-gît, ma femme, grâce à Dieu ! - Cette furie perpétuelle - Empoisonna ma vie. - Passant, écoute mon avis : - Avant qu'elle ne te querelle, - Quitte prudemment ces lieux.
Ci-gît un procureur de science profonde, - Qui pendant soixante ans pilla le bien d'autrui. - Il pleure maintenant s'il voit de l'autre monde - Que tu lis, sans payer, ces vers qu'on fit pour lui.
Une mémoire pure de sang humain.
Ci-gît Louis, ce pauvre Roi, - On dit qu'il fut bon... mais à quoi ?
Ci-gît Jackson, - Regrets éthernels.
Ici gît Gustave Saison - Disparu à la morte-saison
Ici repose celui dont le nom était écrit dans l'eau.
Ci-gît Bataille Henry - A peine un peu plus pourri.
Ci-gît, sous ce petit arbre, - Un poète sans grand renom : - Nul ne se souvint de son nom, - Pas même le graveur sur marbre !
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