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Il est des émotions d'amour qui dilatent l'être, le dénouent, le lavent des scories de l'existence et l'engendrent à nouveau.
Eve de Castro
Les amours brèves sont les seules éternelles.
Les femmes devraient avoir la même liberté d'être et d'agir que les hommes. Elles ont autant d'intelligence, souvent plus de réflexion. Elles ont aussi la force morale, qui vaut mieux que la force physique. Si on ne leur donne pas le droit de faire ce que font les hommes, elles doivent le prendre. Leur destin leur appartient.
Moi, la Toussaint, ça me file le cafard. Encore une tradition imbécile, comme si les morts bouffaient des chrysanthèmes à date fixe.
En Italie, d'où vient ma famille, nous avons une prière qui dit : "Seigneur, donnez-moi la force de changer ce que je peux changer, l'humilité d'accepter ce que je ne puis changer, et la sagesse de reconnaître la différence." C'est une prière qui s'adresse plus à soi-même qu'à Dieu, mais à l'occasion elle pourrait vous servir.
Ainsi va notre monde, Ninon. Ceux qui se rendent irremplaçables gagnent une place près du Soleil, les autres restent des ombres, et le sort des ombres est de se fondre dans la nuit.
Les femmes qui pensent sont des objets de collection qu'il faut enfermer dans une vitrine, on peut les admirer, oui, mais qui songe à s'en servir ?
On ne découvre combien on a été heureux que quand on cesse de l'être.
Quand on manque de tout, rien n'est à personne.
Les soldats trouvent naturel de mourir au combat pour la grandeur du royaume mais ils jugent beaucoup moins acceptable de crever de fièvre ou de dysenterie pour que Louis XIV puisse promener des dames en gondole au pied de leur château.
Les Jésuites en général et les maîtres de philosophie en particulier ne vous apprendront jamais à penser, ils se contenteront de vous enseigner comment on a pensé avant vous.
Vous pouvez contester Platon sans que Zeus vous foudroie et réfuter l'apôtre Paul sans que les Enfers vous engloutissent.
Les coups ne sont rien à côté de la faim. Tu peux te sauver devant les poings et le fouet, tu peux te cacher, parfois tu peux rendre les gifles. Tu n'échappes pas au garde-manger vide et au puits à sec. La grande famine a été la forge et l'enclume. Elle a fait de nous les soldats que nous sommes
N'en déplaise à l'Église qui prétend gouverner notre jugement autant que régir nos actions, il me semble que le mal ne loge ni aux Enfers, ni chez les protestants, ni entre les cuisses des femmes, mais en chacun de nous.
Tu prônes la nécessité du sacrifice sur l'autel de la liberté. Tu prétends lutter pour la délivrance du peuple russe. Mais que sais-tu de nos souffrances, camarade Lénine ? Dans ta chair, qu'en sais-tu ?